VIDEO. Comics, télévision, cinéma... Quelle Wonder Woman êtes-vous?
SUPER•Féministe, pop et guerrière, Wonder Woman est une super-héroïne et super icône...V. J.
Avec plus de 100 millions de dollars de recettes lors de son premier week-end aux Etats-Unis, Wonder Woman est d’ores et déjà entré dans l’histoire : il réalise le meilleur démarrage pour un film réalisé par une femme, un record jusque-là détenu par 50 Nuances de Grey. Sans oublier un 93 % de critiques positives sur le site référence Rotten Tomatoes.
Il y aura donc un avant et un après Wonder Woman, version Gal Gadot et Patty Jenkins, respectivement actrice et réalisatrice. Il suffit de faire un tour sur les réseaux sociaux pour se rendre compte de l’influence du film et du personnage sur les petites filles du monde entier. Du comics au cinéma en passant par la télévision, la super-héroïne est plus que jamais une icône, un modèle. Et vous, quelle Wonder Woman êtes-vous ?
Wonder Woman, l’icône féministe
Plus jeune de deux-trois ans, Wonder Woman est créée en 1940 par non pas un scénariste mais un psychologue, William Moulton Marston, pour calmer la super testostérone de Superman et Batman, et pour, dixit le docteur, « promouvoir au sein de la jeunesse un modèle de féminité forte, libre et courageuse et lutter contre l’idée que les femmes sont inférieures aux hommes ». Bim ! Avec son héritage d'Amazone, son lasso magique et son intelligence, elle incarne alors la femme parfaite, un « rôle model ».
Elle intègre même la Justice League après un sondage et plébiscite des lecteurs, mais comme secrétaire, au grand dram de son créateur. Il se vengera en la faisant devenir présidente des Etats-Unis dans un épisode de 1943. Mais comme le rappelle Cheek Magazine, Wonder Woman connaîtra un rapport compliqué au féminisme au cours de ses 75 ans de comics, qui en fit une super-héroïne mais aussi une héroïne de bluettes, un sex-symbol, un sidekick, une baby-sitter…
Wonder Woman, l’icône pop
Il suffit de la voir poursuivre les méchants en skateboard pour comprendre qu’il est difficile de faire plus cool que la Wonder Woman des seventies, et, en fait, que son interprète Lynda Carter. Si la première saison de la série culte suit l'« origin story » du comics et se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale, les deux suivantes font un bon dans le temps, direction les années disco. Avec le look pattes d’éléphant, un clône d’Hitler et un petit côté Drôles de dames. On lui doit aussi une des signatures du personnage, sa transformation tournoyante.
Quant à Lynda Carter, elle a prêté sa voix à des jeux vidéo (Elder Scrolls, Fallout 4) et à la défense des droits des femmes et de la communauté LGBT, avant de rejoindre la série Supergirl… en tant que présidente des Etats-Unis.
Wonder Woman, l’icône guerrière
- « Elle est avec toi ? »
- « Non, je pensais qu’elle était avec toi. »
En un dialogue, la première apparition de Wonder Woman dans Batman V Superman met les points sur « i » et les barres dans la tronche. La super-héroïne n’a besoin de personne - et sauve accessoirement la vie de Batman. Avec son bouclier, son épée et un thème à la guitare électrique, la nouvelle Wonder Woman est plus badass que jamais.
Son film solo sorti en salles ce mercredi est une préquelle à Batman V Superman, et raconte comment Diana princesse des Amazones est devenue Wonder Woman combattante des tranchées de la Seconde Guerre mondiale, guerrière hors pair et membre fondateur de la Justice League.