Immédiatement après avoir entendu la nouvelle de son décès, Pierce Brosnan a célébré la mémoire de son mentor, Roger Moore, sur Instagram, mais cela n’a pas été suffisant pour lui. Dans une longue lettre ouverte publiée par le magazine Vanity Fair celui qui a incarné 007 dans Demain ne meurt jamais ou encore Meurs un autre jour, raconte l’influence que Roger Moore a eue sur sa carrière.

« Il me suffit d’y penser un peu pour voir à quel point Roger Moore a eu une influence sur moi, en tant que jeune immigré irlandais (…) Je suppose que la combinaison de Bond et du Saint a allumé une flamme dans mon cœur alors pleinement innocent. Je voulais être là. Roger dans le rôle du Saint m’a fait croire en ce moment. Et avant que je le comprenne, l’homme qui était le Saint était devenu James Bond, un héros encore meilleur pour moi en tant que jeune garçon », écrit Pierce Brosnan.

Le monde à ses pieds

Pierce Brosnan raconte avoir été complètement submergé par la performance de Roger Moore dans le costume du plus célèbre espion au monde. « Il savait que c’était son moment et il a régné sur sept James Bond avec des qualités exceptionnelles et un sens du comique parfaitement associé à un côté revanchard (…) Nous sommes tombés amoureux d’un magnifique acteur », détaille Pierce Brosnan.

Celui qui a incarné James Bond dans Le Monde ne suffit pas ne manque pas non plus de se remémorer sa première fois sur un plateau de tournage avec Roger Moore. Il s’avère que c’est sa précédente épouse, Cassandra Harris, décédée en 1991, qui a joué la première avec le légendaire acteur pour le James Bond sorti en 1981, Rien que pour vos yeux.

« Le tournage avait lieu à Corfu. (…) Roger, c’était l’homme du moment avec le monde à ses pieds. Il était vraiment charmant avec mes enfants et avec moi. Je restais là moins d’une semaine parce que j’avais le premier rôle dans une mini-série intitulée The Manions of America. Cette mini-série m’a permis de jouer Remington Steele, ce qui m’a mené ensuite à James Bond », détaille Pierce Brosnan avant de finalement rendre un dernier hommage à la gentillesse et l’humanité de Roger Moore.