Terminator embrasse la cause des océans avec Jean-Michel Cousteau. Arnold Schwarzenegger est sur la Croisette pour défendre les couleurs du documentaire Wonders of the Sea 3D, qui montre des images inédites des grands fonds sous-marins. Son but : alerter la population sur cet écosystème en danger.

Plus d’étiquette politique

« C’est à cela que sert ma célébrité. Les journalistes de Cannes ne se seraient peut-être pas intéressés à ce message capital si une star comme moi n’était pas là pour le faire entendre. » L’acteur a coproduit le film car cet homme connu pour être un républicain convaincu se passionne pour l’environnement. « La question n’est plus de savoir si on est démocrate, républicain, de droite ou de gauche, martèle-t-il, mais que chaque citoyen prenne les affaires en mains pour changer les choses à titre collectif et individuel sans trop faire confiance aux politiciens. » Un discours étonnant de la part de celui qui fut gouverneur de Californie pendant sept ans de 2003 à 2011.

La rage de convaincre

« J’ai toujours été un champion de l’écologie dans l’état dont j’étais responsable, précise-t-il. J’aimerais montrer Wonders of the Sea 3D à Donald Trump pour qu’il prenne conscience de l’urgence de ménager les océans. » Même si Al Gore est démocrate, Schwarzie admire le travail de ce dernier sur le réchauffement climatique. « Nos actions se complètent bien que je pense que ma cause est plus facile à défendre que la sienne : aujourd’hui, des gens meurent déjà en raison de la pollution alors qu’on ne peut pas tout de suite constater les dégâts que provoquent les gazs à effet de serre. » L’acteur s’anime quand il tente de convaincre ses interlocuteurs et on sent qu’il maîtrise totalement son sujet.

Du culturisme à l’écologie

Wonders of the Sea 3D permet de découvrir des animaux des profondeurs tout à fait étonnants grâce à l’expertise de Jean-Michel, film du commandant Cousteau. « Il m’a beaucoup appris. Ensemble, nous espérons mobiliser les familles et les enfants du monde entier. Le cinéma est un bon moyen de sensibilisation surtout que notre film est ludique et pas le moins du monde culpabilisant », explique Arnold Schwarzenegger. On espère que ce documentaire sera bientôt distribué en France. « J’ai lancé autrefois la mode du culturisme. J’aimerais que l’on me suive autant sur l’écologie », insiste-t-il. Espérons qu’il convaincra encore davantage de monde de se mobiliser pour les mers que pour les muscles.