Festival de Cannes: Al Gore est «optimiste» pour l'avenir de la planète
HORS COMPETITION•Fort de ses deux Oscars, le prix Nobel de la paix 2007 revient à Cannes avec un nouveau documentaire, « Une suite qui dérange »…De notre envoyée spéciale à Cannes, Caroline Vié
Al Gore se définit comme « l’ex futur président des Etats-Unis ». Onze après Une vérité qui dérange, il est de retour sur la Croisette avecUne suite qui dérange - Le temps de l’action de Bonni Cohen et Jon Shenk (sortie en salles le 1er novembre) pour faire le point sur son combat contre le réchauffement climatique. « Nous nous sommes déjà rencontrés, n’est-ce pas ? » demande-t-il avant d’ajouter, politicien galant quand vous acquiescez: « J’avais peur que vous ayez oublié ». Il a de nouveau accepté, donc, de répondre aux questions de 20 Minutes avec son efficacité et son charme habituels.
Pourquoi avoir choisi de faire un nouveau film ?
Parce que le premier avait permis de faire prendre conscience du réchauffement climatique à de nombreuses personnes dans le monde entier. Cannes avait eu une importance capitale dans ce combat, qu’il faut poursuivre. C’est l’objet de ce deuxième documentaire.
Pourquoi ne vous êtes-vous pas représenté à la présidence des Etats-Unis ?
Je me suis présenté comme président deux fois, comme vice-président deux fois et maintenant, je suis heureux de lancer un film pour la deuxième fois. C’est une façon différente et efficace de soutenir cette cause et de me rendre utile à la communauté.
Qu’espérez-vous avoir accompli si vous revenez à Cannes dans onze ans ?
Je suis optimiste. Les choses avancent dans le bon sens et il n’est pas trop tard ! Si je refais un film dans une décennie, je suis persuadé qu’on aura encore progressé. Ce sont les gens et leurs actions qui feront la différence contre le réchauffement climatique. Une suite qui dérange donne des clefs sur la façon d’agir.