EXPERIENCELa réalité virtuelle, nouvelle star du Festival de Cannes

La réalité virtuelle s'invite au Festival de Cannes et c'est bluffant

EXPERIENCEA Cannes cette année, les expériences de réalité virtuelle se suivent sans se ressembler. « 20 Minutes » a payé de sa personne…
Randal Kleiser devant l'affiche de sa série Defrost
Randal Kleiser devant l'affiche de sa série Defrost - Caroline Vié
Caroline Vié

Caroline Vié

La réalité virtuelle est la nouvelle star ou, du moins, l'attraction phare de cette édition du Festival. L'expérience la plus officielle est à mettre à l'actif de Alejandro González Iñárritu qui présente Carne y Arena, expérience intense qui consiste à se retrouver plongé, quelques minutes, au milieu d’un groupe de migrants mexicains. Mais d’autres expériences sont également proposées en marge de cette invitation, prouvant que cette technologie qui immerge le spectateur dans l’action a de l'avenir. Defrost et Alice font partie des aventures fascinantes que 20 Minutes a testées.

L'expérience d'Alice immerge le spectateur
L'expérience d'Alice immerge le spectateur - DVMobile

Avis aux amateurs de sensations nouvelles, de nombreux développeurs cherchent à Cannes des financements ou des distributeurs pour leurs productions. « Cannes est la vitrine idéale pour se faire connaître », explique le vétéran hollywoodien Randal Kleiser à 20 Minutes.

Un vétéran hollywoodien conquis

A 70 ans, le réalisateur de Grease s’est lancé dans l’aventure de la réalité virtuelle avec sa série Defrost. Le spectateur y est transformé en une femme en fauteuil roulant redécouvrant sa famille après avoir été congelée pendant des années. « Le procédé s’apparente au théâtre, précise le cinéaste, car le spectateur peut regarder où il veut, devant ou derrière lui. C’est au réalisateur d’attirer son attention là où il le souhaite ! »

Randal Kleiser en acteur

En se retournant, le spectateur de Defrost peut voir Kleiser lui-même qui pousse le fauteuil. « Il fallait que je puisse voir les acteurs », explique-t-il. Le résultat est impressionnant lorsque l’héroïne se regarde dans un miroir ou qu’elle s’endort en plongeant dans un tunnel. « Cette expérience est complémentaire de celle de la salle obscure, insiste Randal Kleiser. Elle est différente du jeu vidéo car on raconte une histoire sans que le spectateur puisse la changer. » « J’ai vraiment envie de connaître la suite ! », avoue un spectateur comblé.

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Une production française

20 Minutes figure parmi les premiers cobayes à tester Alice. Cette production 100 % française DVMMobile va encore plus loin en permettant au spectateur de voir ses mains et de réellement toucher certains objets vus au travers de son casque. Dans cette aventure, inspirée d’Alice au pays des merveilles, ce dernier peut interagir et même manger un champignon magique en meringue délicieuse ! « Le procédé est encore améliorable, précise Marie Joudren, directrice créative de DVMobile, mais cela donne une idée des aventures que nous pouvons faire partager. »

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La réalité virtuelle en complément

Pas question pour autant de remplacer le cinéma « traditionnel » pour ces pionniers façon 2.0. « Ce sont des expériences complémentaires, insiste Antoine Cardon, directeur de la recherche de DVMobile. Je suis persuadé que le public continuera à fréquenter des salles classiques. » En attendant, la réalité virtuelle demeure contrainte de se focaliser sur des produits courts. « Je doute que l’on puisse faire des longs-métrages en l’état actuel de la technique », précise Randal Kleiser. Ce serait en tout cas une riche idée qu’un festival international lance une compétition dédiée à ces nouvelles productions excitantes.

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