CINEMAFestival de Cannes: Trips indés à la Quinzaine

Festival de Cannes: La Quinzaine hisse les couleurs du cinéma indépendant

CINEMALa Quinzaine des réalisateurs a révélé une programmation cannoise majoritairement franco-américano-italienne, avec quelques surprises en perspective...
Stéphane Leblanc

Stéphane Leblanc

Réputée plus arty et plus indie que la Sélection officielle, voici la Quinzaine des réalisateurs, qui a présenté sa sélection ce jeudi à Paris. Une sélection marquée cette année par une forte coloration française, américaine et italienne.

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Côté français, Claire Denis et Bruno Dumont qu’on attendait en Sélection officielle sont finalement présents à la Quinzaine. La première en ouverture avec Un beau soleil intérieur, annoncé comme l’adaptation légère d’un essai de Roland Barthes sur l’amour, réunissant Juliette Binoche et Gérard Depardieu. Le second avec Jeannette, une comédie musicale sur l’enfance de Jeanne d’Arc, que les fans de P’tit Quinquin et Ma Loute (et d’autres, on l’espère) attendent de pied ferme !

A cela s’ajoute L’Amant du jour de Philippe Garrel, qui se présente dans le lignée intimiste de son très beau et très sobre précédent film L’Ombre d’un doute, déjà présenté à la Quinzaine. Et Otez-moi d’un doute, une comédie signée Carine Tardieu avec François Damiens et Cécile de France.

Trio français en ouverture

On notera qu’avec Arnaud Desplechin en ouverture de la Sélection officielle, Mathieu Amalric en ouverture de la section Un Certain regard, et maintenant Claire Denis en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs, cette 70e édition du festival débutera sous des auspices 100 % français.

Les films étrangers de la Quinzaine des réalisateurs sont d’abord américains : Alive in France d' Abel Ferrara, documentaire sur la tournée musicale que le réalisateur a effectuée dans notre pays l’an dernier, The Florida Project de Sean Baker avec Willem Dafoe, The Rider, nouveau film de la sino-américaine Chloé Zhao qui avait impressionné avec son premier film, Les chansons que mes frères m’ont apprises et deux révélations de Sundance : Bushwick de Cary Murnion et Jonathan Milott, conte dystopique évoquant une guerre civile aux Etats-Unis et Patti Cake$, comédie réputée hilarante et signée Geremy Jasper, en cloture.

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On a repéré aussi trois films italiens de cinéastes peu connus de ce côté-ci des Alpes (alors qu’il n’y en a aucun en Sélection officielle) : A Ciambra de Jonas Carpignano, Cuori puri de Roberto de Paolis et L’intrusa de Leonardo di Constanzo.

Et deux films de cinéastes chevronnés : West of the Jordan River de l’Israélien Amos Gitaï et Frost du Lituanien Sharunas Bartas avec Vanessa Paradis dont on peut découvrir quelques images ci-dessous.



Des révélations attendues

Et comme la Quinzaine ne serait pas la Quinzaine sans son lot de découvertes, on ne manquera pas de se pencher sur Nothingwood de Sonia Kronlund, documentaire déjanté sur un producteur afghan de séries Z. Ou sur les autres films, le canadien Mobile homes de Vladimir de Fontenay, le zambien I am not a witch de Rungano Nyoni, le colombien La defensa del dragon de Natalia Santa ou l’indonésien Marlina si Pembunuh Dalam Empat Babak de Mouly Surya… Autant de films dont on n’attend rien, mais dont l’un ou l’autre pourrait figurer parmi les plus excitants de cette édition 2017.