POLEMIQUE«Chez nous»: Lucas Belvaux «surpris» par la réaction brutale du FN

«Chez nous»: Lucas Belvaux «surpris» par la réaction brutale du FN

POLEMIQUEFlorian Philippot, vice-président du FN, avait qualifié le film «d'anti-Front national» sans l'avoir vu...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Après la mise en ligne de la bande-annonce de Chez nous, la nouvelle réalisation de Lucas Belvaux, Florian Philippot a réagi au quart de tour et qualifié le film « d’anti-Front national ». Le cinéaste s’est dit lundi « surpris » de la « brutalité » de cette réaction, alors que le vice-président du FN « n’a vu que la bande-annonce ».

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« Ce sont les électeurs qui m’intéressent, pas les partis politiques »

« C’est une polémique à peu de prix qui évite le débat sur le fond du film, a indiqué le réalisateur belge dans l’émission Bourdin-Direct sur RMC/BFMTV. Ce n’est pas tant un film anti-FN qu’un film sur le discours populiste et sur comment les gens s’engagent en politique. Ce sont les électeurs qui m’intéressent, pas les partis politiques. »

Le film suit le parcours d’une infirmière à domicile vivant dans une ville du Nord appelée Hénard, qui est approchée par des dirigeants d’un parti d’extrême droite, le « Bloc patriotique ». Le parti est dirigé par une femme, interprétée par une Catherine Jacob blonde. Toute ressemblance…

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« Mes personnages sont moins caricaturaux qu’eux »

« Ce n’est pas un film militant, c’est un film engagé, un film citoyen, fait pour provoquer la discussion, pas pour provoquer le FN ou la peur du Front national », a expliqué Lucas Belvaux. Pour Florian Philippot, il est « scandaleux » qu’un film « clairement anti-FN sorte (le 22 février] à deux mois du vote pour la présidentielle ». Il a proposé de « mettre le budget de ce film sur les comptes de campagne de nos adversaires ».

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« Ce qui m’amuse dans la réaction de Philippot et de Steeve Briois [vice-président du FN et maire d’Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais], c’est qu’ils me taxent de caricature, alors que mes personnages sont moins caricaturaux qu’eux. La brutalité de leur discours m’a surpris », conclut le cinéaste.