ACTION«Assassin's Creed» retrouve l'esprit du jeu

«Assassin's Creed»: Michael Fassbender prend la manette du jeu vidéo culte

ACTION« Assassin’s Creed » reprend les codes du jeu vidéo pour un festival de scènes d’action spectaculaires…
Caroline Vié

Caroline Vié

Dans Assassin’s Creed de Justin Kurzel, le réalisateur du récent Macbeth (2015) retrouve Michael Fassbender et Marion Cotillard pour une adaptation luxueuse du best-seller du jeu vidéo.

Au programme, les aventures d’un condamné à mort exécuté qui se réveille au sein d’une étrange confrérie, celle des Assassins. On l’y fait voyager dans le temps et l’envoie en Espagne sous l’Inquisition pour récupérer un trésor inestimable que convoitent les Templiers d’aujourd’hui. 20 Minutes revient sur les points fort du film sans spoiler son histoire.

On se croirait dans le jeu

Justin Kurzel s’est donné les moyens de ses ambitions. Le spectateur a l’impression de plonger dans le jeu mais c’est le réalisateur qui manipule la manette. « J’ai voulu à la fois retrouver l’ADN du jeu et offrir une expérience différente aux fans », explique le réalisateur. On saute, on vole et on combat avec Michael Fassbender, également producteur du film. Dès qu’il est branché sur l’Animus, un bras télescopique qui le projette dans la peau de l’un de ses ancêtres, le public décolle avec le héros.

Le look des personnages est stupéfiant

Là aussi, l’équipe du film s’est surpassée. On est bluffé par l’esthétique de l’ensemble notamment dans les scènes d’Inquisition. Les costumes, sobres comme ceux de Marion Cotillard et Jeremy Irons en scientifiques des temps modernes ou détaillés comme ceux du moindre figurant pendant l’Inquisition ajoutent à l’impression de dépaysement total que procure ce festival de scènes d’action. Les tenues des Assassins sont aussi superbes. « Ils représentent la liberté, un peu comme les Tziganes et les nomades », insiste Justin Kurzel.

Les combats sont bluffants

Kurzel a mis les petits plats dans les grands pour ce qui constitue les moments les plus fort de sa fresque. Michael Fassbender n’a pas ménagé sa peine. Il s’est initié au Parkour lui apprenant à bondir d’un bâtiment à l’autre et a suivi un entraînement draconien de façon à effectuer lui même la plupart de ses cascades. « Par moments, les combats sont très beaux et stylisés, et à d’autres, ils sont plus viscéraux, violents et désordonnés, et donc plus impulsifs et improvisés », explique le comédien.

Le saut de la foi coupe le souffle

Si Fassbender a exécuté la majorité de ses cascades, il a cependant laissé la place au cascadeur Damien Walters pour l’une des prouesses les plus spectaculaires du film : un saut de l’ange à partir d’une grue haute de 38 mètres. L’effet, saisissant, est à l’image d’un film riche en action qui fait évoluer le public entre le bien et le mal en compagnie d’un combattant charismatique.