ANIMATION«Julius et le Père Noël» fait croire au grand barbu

«Julius et le Père Noël»: Le réalisateur danois s'est inspiré d'un dessin d'un aïeul peintre

ANIMATIONDans le merveilleux « Julius et le Père Noël », Jacob Ley renoue avec les traditions nordiques…
Julius et le père Noël de Jacob Ley
Julius et le père Noël de Jacob Ley - Les films du Préau
Caroline Vié

Caroline Vié

Que voilà un chouette film d’animation pour les très petits enfants et leurs parents ! Avec , fait revivre la légende des fêtes de fin d’années avec une immense tendresse. On est tombé sous le charme de ce petit bijou distribué par les à qui l’on doit notamment

« Quand on découvre que le Père Noël n’existe pas, on a deux choix : soit on rejette la tradition en bloc, soit on décide qu’on l’apprécie et on continue à s’amuser quand même. Mon film parle de ce moment charnière entre la joie et la réalité », explique le réalisateur danois à 20 Minutes.

Les légendes nordiques prennent vie

Dans les années 1930, un petit orphelin bafoué par deux copains odieux se retrouve plongé dans un monde magique où il doit retrouver le Père Noël disparu et mettre fin aux agissements du méchant qui a pris sa place pour asservir les enfants. Arrivera-t-il à temps pour sauver la distribution de cadeaux ?

« Je me suis directement inspiré des légendes nordiques, précise Jacob Ley, même si j’ai conservé l’apparence classique du Père Noël avec sa barbe et son manteau rouge, tout le reste est fidèle à ce que l’on voit en Suède et au Danemark. » Hermann, le cochon en pâte d’amandes appétissant, les anges, les animaux en paille et même Krampus viennent de là.

Une histoire de famille

Le réalisateur a de qui tenir. C’est après avoir retrouvé un dessin de son aïeul, le peintre, que lui est venue l’idée de Julius. « Cela correspondait à mon envie de faire rêver les enfants et de leur offrir une esthétique différente de celle qui est pratiquée ailleurs, notamment dans les grands studios américains », insiste-t-il.

L’inventivité d’un conte qui sait être émouvant sans jamais tomber dans la mièvrerie surprend agréablement. « J’ai approché mon sujet sans cynisme, avec une grande sincérité en essayant de retrouver mes sentiments d’enfants », déclare Jacob Ley. Il fait partager au spectateur l’impression de visiter un monde féerique.

Un mélange de techniques

Cette œuvre poétique et tendre offre de vrais moments de grâce et d’humour autour d’un petit garçon débrouillard. « Mélanger la stop motion et ses marionnettes au numérique m’a permis de donner une ampleur supplémentaire à mes images », précise Jacob Ley. Ho ! Ho ! ho ! Il donne envie de croire de nouveau au Père Noël.