«Bleeder»: Quand Nicolas Winding Refn faisait ses premières armes au cinéma
INEDIT•Ce film, réalisé en 1999, permet déjà de plonger dans l’univers bien reconnaissable du réalisateur de « Drive »…Caroline Vié
Fans du (2009), de (2011), d’ (2013) et de (2016) qui sort en même temps en vidéo chez Wild Side… a encore une surprise pour vous : la distribution française, en salles de, réalisé en 1999 après le premier .
Ce film méconnu doit son échec commercial à la faillite de sa maison de production et mérite d’être redécouvert. Le spectateur amoureux du cinéma de NWR se retrouve en terrain connu avec cette œuvre de jeunesse. 20 Minutes explique pourquoi.
Le goût de la violence
La violence est omniprésente dans les aventures d’un paumé qui refuse sa paternité, d’une serveuse solitaire et d’un employé de vidéoclub amoureux transi. Les scènes brutales et esthétiques se succèdent apportant de belles décharges d’adrénaline dans cette peinture à la sanguine du Copenhague des années 1990.
Des influences très nettes
NWR reconnaît s’être librement inspiré de d' (2003). Le décor du vidéoclub permet au réalisateur, grand cinéphile devant l’Eternel, de citer certains de ses confères comme son compatriote .
Des têtes familières
, , mais surtout et sont des familiers du cinéaste. C’est sur ce tournage qu’il a rencontré cette dernière, devenue son épouse et la réalisatrice du documentaire (disponible en vidéo chez Wild Side).
Une mise en scène nerveuse
Si le style de Bleeder est plus proche du documentaire, la passion de Refn pour les couleurs vives, et notamment le rouge, est déjà bien présente. Sa mise en scène nerveuse secoue le public comme un bon ratier et le rend indulgent pour un scénario trop touffu. La naissance d’un auteur est évidente devant cette œuvre de jeunesse.