Avec Piper, court-métrage d’Alan Barillero présenté avant Le Monde de Dory d’Andrew Stanton, les studios Pixar prouvent qu’ils sont toujours au top. En six minutes, l’animateur raconte comment un oisillon apprend à surmonter sa peur de l’eau pour se nourrir en plongeant dans les vagues.

« Etant moi-même papa, j’ai eu envie de retrouver le mélange d’inquiétude et de résolution qu’on peut ressentir à pousser son enfant à se prendre en charge », explique Barillero à 20 Minutes.

Un test très réussi

Le réalisateur s’est inspiré des bécasseaux qu’il voyait en allant faire son jogging dans la baie de San Francisco, près du studio. « Tout a commencé par un test tout simple que j’ai fait sur les mouvements de l’oisillon. Il a plu à Andrew Stanton et John Lasseter qui m’ont encouragé à écrire une histoire », se souvient Barillaro.

De là est née Piper, petite demoiselle craquante en forme de boule de plume aux grands yeux. « C’est une petite oiselle curieuse que nous avons essayé de rendre expressive sans lui donner de caractéristiques humaines. »

Pas encore prêt pour un « long »

« Je ne savais pas que mon film passerait avant Le Monde de Dory, mais c’est parfait parce qu’on voit d’abord ce qui se passe sur la plage avant de découvrir ce qui se déroule sous l’océan », dit le réalisateur. Il rêve bien sûr de passer au long-métrage tout en reconnaissant ne pas être encore tout à fait prêt.

« Cette expérience géniale m’a donné un avant-goût des responsabilités qu’implique un film. Le plus dur était de coordonner l’équipe tout en ressentant la pression de ne pas finir à temps. Le plus gratifiant était de me sentir soutenu par le studio », reconnaît-il. Son talent évident donne envie d’en voir davantage.