C’est parce que les « histoires de sorcières et de sorcellerie constituent une bonne part de son imaginaire d’enfant » que le réalisateurRoger Eggers a réalisé The Witch, prix du Jury au dernier Festival du film fantastique de Gérardmer. Cette fable horrifique, également récompensée pour sa réalisation à Sundance, raconte le calvaire d’une jeune fille soupçonnée de pactiser avec le diable après la disparition d’un nourrisson. Elle tranche singulièrement sur la production habituelle et 20 Minutes vous en donne les raisons…

L’horreur surgit en costume (ou sans)

Finis les shorts et bikinis, l’action se déroulant en 1630, la fort jolie héroïne (Anya Taylor-Joy, une véritable révélation) évolue en nuisette plus ou moins ouverte selon son degré d’émotion. L’atmosphère est si glaçante qu’elle finit d’ailleurs par la retirer. Un érotisme de bon ton nimbe tout le film entre deux scènes de frissons.

Le vocabulaire n’est pas courant

Pas de « fuck » et autres noms d’oiseaux au programme. Roger Eggers a tenu à baser ses dialogues sur des écrits du 17e siècle. Même avec les sous-titres, on doit s’accrocher, mais les images (parfois très gore), parlent d’elles-mêmes. Ce film tourné en lumière naturelle donne vraiment l’impression de voyager dans le temps.

Ses parrains sortent de l’ordinaire

Stephen King a déclaré sur Twitter que le film l’avait terrifié et l’auteur de Shining sait de quoi il parle ! Plus étonnant, Le Temple satanique, habituellement fort pointilleux sur les films d’horreur estime sur son site que The Witch offre « une présentation impressionnante de l’idéologie sataniste. »