«Dans les forêts de Sibérie»: Les quatre plus belles surprises de Raphaël Personnaz
VOYAGE•Le comédien a découvert ce pays sauvage pendant le tournage du film de Safy Nebbou...Caroline Vié
Raphaël Personnaz a vécu une expérience unique sur le tournage de Dans les forêts de Sibérie, adaptation du best-seller de Sylvain Tesson par Safy Nebbou. Pendant trois mois, de février à début mai 2015, le comédien s’est glissé dans la peau de cet homme qui plaque sa vie citadine pour aller habiter une petite cabane près du lac Baïkal. « J’avais peur que le film soit contemplatif, mais chaque chose qui semble évidente en ville devient une véritable aventure quand on est dans ce décor sauvage. » L’acteur a confié à 20 Minutes les quatre éléments qui l’ont le plus épaté pendant le tournage.
Il ne fait pas si froid
Même si la température était de moins 30 trente degrés, Raphaël Personnaz n’a pas tant souffert du froid, une fois le premier moment d’adaptation passé.
« On était bien emmitouflés et puis on bougeait tout le temps. Paradoxalement, je me suis senti moins gelé que lorsque le thermomètre passe sous la barre de zéro à Paris L’organisme s’habitue à ces conditions extrêmes de façon étonnante. A la fin, j’étais carrément à l’aise. »
Le cadre est incroyablement lumineux
La Sibérie couvre près de 800 kilomètres. La région dans laquelle l’équipe a tourné se trouve au sud est surnommé « la perle » de cet endroit magnifiquement préservé.
« C’était presque aussi ensoleillé que la Floride. Je pouvais rester en contemplation devant ces paysages de glaciers et d’arbres sauvages. Toute cette beauté a un effet revigorant qui m’a vraiment surpris. »
On y rencontre des animaux craquants
L’équipe devait faire attention aux ours et aux loups sauvages qu’on pouvait entendre la nuit mais une faune plus accueillante était aussi présente.
« Lors du tournage du dernier plan du film, j’ai soudain vu la petite tête d’un phoque d’eau douce. On s’est juste regardés et c’était magique. Quand il a disparu, cette image m’a semblé presque irréelle. Elle est emblématique de toute mon expérience sur ce film exceptionnel. »
La Sibérie n’est pas cafardeuse
L’acteur a été séduit par cette expérience et par les gens qu’il a rencontrés comme une Avignonnaise de 70 printemps qui revient y passer quelques mois chaque année.
« C’est un endroit calme, apaisant qui m’a donné des envies d’écriture. C’est là que j’ai commencé à travailler sur mon propre scénario de long-métrage. Le pays m’a manqué cet hiver. Quand un spectateur m’a dit que le film lui avait donné l’envie d’aller en Sibérie, ça m’a fait très plaisir. »