Qui comptent parmi les réalisateurs de films français les mieux payés ? Mark Osborne (Le Petit prince), Jacques Perrin (Les Saisons), Olivier Baroux (Les Tuche 2) et Roschdy Zem (Chocolat), selon une enquête du magazine Ecran Total à paraître mercredi.

4.3 millions d’euros pour le réalisateur du « Petit Prince »

A la fois réalisateur et scénariste du film français d’animation Le Petit Prince, adapté de l’œuvre de Saint-Exupéry, le cinéaste américain Mark Osborne, en tête du classement, a perçu une rémunération totale d’un peu plus de 4,3 millions d’euros. Le film a attiré en salles près de 2 millions de spectateurs.

Sur la deuxième marche du podium, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, coréalisateurs du film Les Saisons (1 million d’entrées) ont reçu une rémunération identique d’un peu plus de 1 million d’euros.

Avec 650.000 euros de rémunération, Paolo Sorrentino qui a signé le long-métrage Youth, est le troisième réalisateur le mieux payé alors que le film n’a attiré en salles qu’un peu plus de 395.000 spectateurs.

Coup double pour Olivier Baroux

Olivier Baroux, réalisateur des Tuche 2 (4,6 millions d’entrées), est 4e avec une rémunération globale de 650.000 euros. Le réalisateur a fait coup double avec un second film, Entre amis (718.960 entrées): il a perçu 552.240 euros.

Maeto Garrone qui a signé Tale of Tales (à peine 120.000 entrées), a perçu quelque 615.000 euros. 6e du classement, Roschdy Zem, réalisateur de Chocolat qui a dépassé les 2 millions d’entrées, a touché 577.000 euros.

Jamel Debbouze en 14e position

En 8e position, Claude Lelouch a été rémunéré 550.000 euros pour Un + Une (920.350 entrées), tandis qu’à la 14e place, Jamel Debbouze, réalisateur et scénariste de Pourquoi j’ai mangé mon père (2,4 millions de fauteuils), a perçu 450.000 euros.

Le classement d’Ecran Total porte sur 188 films français sortis entre le 1er mars 2015 et le 29 février 2016. Selon le cas, la rémunération du réalisateur comprend, en plus de son salaire de technicien, ses éventuels droits d’auteur pour la réalisation, le scénario, l’adaptation ou les dialogues.

En 2014, Dany Boon pour Supercondriaque (5,3 millions d’entrées) avait touché la plus forte rémunération en tant que réalisateur et scénariste pour un film français : près de 3,4 millions d’euros.