On ne vit que deux fois, mais on ne tape jamais assez sur James Bond. Daniel Craig, qui a récemment déclaré qu’il « préférerait se tailler les veines » que de tourner un cinquième film dans le costard impeccable de l’agent secret, continue, dans une nouvelle interview, à lui en tailler un sur mesure.

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« N’oublions pas que c’est un misogyne », lâche l’acteur britannique quand le magazine pour hommes The Red Bulletin l’interroge sur les relations de 007 avec le sexe opposé. « Beaucoup de femmes sont attirées par lui seulement parce qu’il représente un certain genre de danger et ne s'attarde jamais », juge-t-il à moins de trois semaines de la sortie de Spectre, le dernier film de l'agent secret.

Rien de bien nouveau pour James Bond, dont les films sont décriés pour leurs épisodes racistes pour les plus anciens, et pour le sexisme (la vidéo ci-dessous est un exemple parmi beaucoup d’autres) qui perdure jusque dans les plus récents.

Daniel Craig, qui admet que James Bond « peut être un gentleman - enfin, parfois », n’y va pas avec le dos de la cuiller, ni du shaker. Quand on lui demande si le personnage est devenu plus galant dans les derniers opus, il répond : « C’est parce que nous l’avons entouré de femmes fortes, qui n’ont aucun problème pour le remettre à sa place ». Il rejette aussi l’expression « une femme plus âgée » pour évoquer Monica Bellucci, qui à 51 ans interprétera une James Bond « girl » dans Spectre : « Vous voulez dire une femme du même âge que lui. On parle de Monica Belluci, bon sang. Quand une personne comme elle veut être une Bond girl, il faut s’estimer heureux ! »

L’acteur, qui évoque aussi dans l’entretien l’aspect physique du tournage et la difficulté d’être loin de sa famille pendant si longtemps, ne fait guère de mystère sur son envie de tourner la page. Ainsi, quand le magazine lui demande : « Que pouvons-nous apprendre de James Bond, qui pourrait nous être utile pour le quotidien ? », il réfléchit un instant avant de répondre : « rien ».