CINÉMAExpos, projections... Succombez à la fièvre Martin Scorsese

Expos, projections... Succombez à la fièvre Martin Scorsese

CINÉMALe réalisateur américain est à l'honneur dans plusieurs lieux de Paris...
Fabien Randanne

Fabien Randanne

Epidémie de « scorsesite aiguë » en vue à Paris ! Un virus on ne peut plus bénin, mais contagieux, auquel les amateurs de cinéma sont particulièrement exposés. Principal symptôme : l’envie irrépressible de (re)découvrir l’œuvre de l’un des monuments du cinéma américain, Martin Scorsese. Un seul remède : ne surtout pas bouder son plaisir et assouvir sa soif de films. Le docteur 20 Minutes vous livre son ordonnance.

  • Pour les plus atteints, un séjour à la Cinémathèque

C’est le traitement de choc. La Cinémathèque française, rue de Bercy (Paris 12e), sera, jusqu’au 14 février, le lieu où la fièvre scorsesienne culminera. Le temple de la cinéphilie accueille une exposition passionnante où sont regroupés objets personnels, accessoires de films, story-boards et autres curiosités de l’univers de Martin Scorsese. En octobre et novembre, l’intégralité de sa filmographie (courts métrages inclus) est programmée, histoire que chacun puisse avoir sa dose quotidienne de gangsters, de anti-héros ou de films historiques.

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Des experts feront part de leur science aux plus curieux à l’occasion de trois conférences : « Scorsese, l’homme par qui le rock a envahi le cinéma » le 22 octobre, « Taxi Driver : Un montage, dé-montages » le 5 novembre et « Martin Scorsese : Vitesse trompeuse » le 19 novembre. Ne pas oublier une piqûre de rappel : deux jeudis par mois de novembre à janvier, il sera possible de visiter l’exposition en suivant le parcours « Vous avez dit héros ? » agrémenté d’extraits de films commentés.

  • Des chefs-d’œuvre au compte-gouttes sur les écrans

Les deux grands écrans de la Cinémathèque ne seront pas les seuls à proposer un régime spécial Scorsese. Guettez le programme des salles parisiennes qui, ces prochaines semaines, mettront à l’affiche plusieurs chefs-d’œuvre du réalisateur de Raging Bull. Le Champo (Paris 5e) projettera notamment cette semaine Hugo Cabret, Mean Streets et Casino. Ce dernier sera aussi visible en soirée au cinéma du Publicis (Paris 8e). Et, dès le 21 octobre, Les Nerfs à vif, film mal aimé du réalisateur, fera son retour dans des dizaines de salles françaises.

  • Une cure à domicile

Si vous craignez les effets secondaires des salles obscures (voisin bavard, siège pas forcément confortable…), sachez que vous pouvez rester tranquillement chez vous et voir quand même les meilleurs Scorsese. Du 18 au 26 octobre, c’est Arte qui délivre la posologie cinématographique. La chaîne propose un cycle Scorsese qui commence dimanche avec Les Affranchis (20h45). Le temps de l’innocence, New York, New York et La valse des pantins, entre autres, suivront.

  • Promenade de santé

Pour vous remettre de vos émotions, direction la station de métro Alma - Marceau (Paris 8e) qui, jusqu’au 18 octobre, fera résonner les répliques cultes sur ses murs. Passez ensuite par la gare de Lyon (Paris 12e) où s’exposent, jusqu’au 5 janvier, des photos en très grand format signées Brigitte Lacombe. Les clichés ont été pris sur les tournages des films les plus récents de Scorsese, de Gangs of New York au Loup de Wall Street. Ils montrent le réalisateur au travail, les acteurs sur les plateaux…

Et si le cœur (et le budget) vous en dit, grimpez dans le premier TGV pour Lyon. La capitale des Gaules, qui n’est pas épargnée par la « scorsésite » honore le cinéaste à l’occasion du festival Lumière. Toutes les places pour la cérémonie de la remise du prix, prévue vendredi en présence de l’Américain, sont parties en une minute. Mais peut-être qu’avec un peu de chance, vous pourrez croiser Martin Scorsese, en chair et en os, du côté de la si symbolique rue du Premier film…