Festival de Deauville: Sept bonnes raisons pour se rendre sur les Planches
CINEMA•Ce vendredi «Everest» de Baltasar Kormákur ouvre cette 41e édition qui s'annonce déjà comme un bon cru...Caroline Vié
Dès ce vendredi soir, le Festival du Cinéma Américain de Deauville ouvrira ses portes avec Everest, fresque spectaculaire de Baltasar Kormákur sur une expédition qui a mal tourné. 20 Minutes vous donne sept raisons pour lesquelles cette 41e édition s’avère prometteuse et riche en émotions de toutes sortes.
Pour voir Neo, Gandalf et Legolas
Keanu Reeves (le Néo de Matrix) ce week-end, Ian McKellen et Orlando Bloom (les Gandalf et Legolas du Seigneur des anneaux, l’un ce dimanche, l’autre jeudi 10) seront présents en chair et en os parmi une pléthore d’invités prestigieux dont le producteur- réalisateur Michael Bay (Transformers). Les carnets d’autographes sont conseillés car ces invités glamours seront enchantés de rencontrer leurs fans.
On y parle aussi de télé
Depuis six ans, le festival donne aussi rendez-vous aux téléphages. Cette année, c’est la série policière « Bosch », inspirée des romans de Michael Connelly, qui sera à l’honneur. L’entrée sera libre pour découvrir les aventures de ce détective de Los Angeles sur grand écran tandis que les fans pourront écouter le créateur Eric Overmyer au C.I.D le samedi 12 (entrée libre).
Même le gore s’y met au vert
Les fans de sensations fortes seront à la fête. Ils pourront frissonner avec deux films si rudes que leurs projections sont interdites aux moins de 16 ans. The Green inferno d’Eli Roth (ce samedi soir) sur la rencontre d’activistes et d’une tribu de cannibales et Green Room (Mardi 8) Jeremy Saulnier où des punks affrontent des skinheads. Il y aura du sang sur les planches.
Prendre le pouls de l’Amérique
L’Amérique actuelle apparaît au gré de la compétition. Du père de famille expulsé dans 99 homes de Ramin Bahrani (projeté de samedi) au jeune Indien rêvant d’un avenir meilleur dans Les chansons que mes frères m’ont apprises de Chloé Zao (samedi 5) en passant par la Cendrillon de Tangerine de Sean Barker (lundi 7), les Etats-Unis se montrent dans tous leurs états.
Voir des films très attendus en avant-première
Deauville, ce sont aussi les paillettes. Des œuvres excitantes y seront projetées souvent en présence de leur équipe et il y en aura pour tous les goûts. Comédie avec Crazy Amy de Judd Apatow (samedi 12), polar avec Sicario de Denis Villeneuve (samedi 12), espionnage avec Agents très spéciaux : code U.N.C.L.E. (vendredi 11) et même animation avec le film collectif Le Prophète. (dimanche 13 pour une séance où les enfants sont attendus).
Les conditions de projection
Découvrir Everest et ses points de vie vertigineux ou les poursuites entre policiers et narcotrafiquants de Sicario sur le grand écran du Centre International de Deauville est un pur plaisir de cinéphile. Si on rajoute à cela des montages toujours réussis pour rendre hommage à des grands noms comme Orson Welles ou Terrence Malick, projetés en avant-programme, on comprend pourquoi le public est aux anges.
Le public est bienvenu
Les festivaliers ne sont pas que des « professionnels de la profession ». Tout le monde peut acheter un pass pour toute la manifestation, le week-end ou une simple journée. Une belle occasion pour croiser des stars et voir des films avant tout le monde tout en profitant du bon air de la mer et en essayant de coincer des vedettes qu’on ne voit pas souvent en France.