VIDEO. Pellerin prête à faire une fleur à Luc Besson?
CINEMA•Il semblerait que le « trou juridique » dans lequel se trouve le réalisateur débouche finalement sur une issue…C.W.
Luc Besson aurait-il été entendu ? Ce lundi sur RTL, le réalisateur français avait poussé un léger coup de gueule contre le système des crédits d’impôt français qui l’empêche de tourner dans l’Hexagone. Ce à quoi Fleur Pellerin avait répondu qu’elle planchait sur le sujet, mais ne faisait jamais de cas par cas. Nouvel épisode du feuilleton : il semblerait que la ministre de la Culture trouve finalement une issue favorable pour Luc Besson.
Les échanges Besson/Pellerin en vidéo :
Le «trou juridique»
Valerian et la Ville aux Mille Planètes, la prochaine superproduction de Luc Besson au budget prévu de 170 millions d’euros, pourrait finalement se tourner en France. Ce lundi, le réalisateur du projet avait pointé du doigt son impasse avec les crédits d’impôt français : « En France, ils sont pour les films français de 20 % et de 30 % pour les étrangers. Mais je suis un film français en langue anglaise, donc j’ai droit à 0 % en tant que film français. En tant que film étranger, j’ai droit à 0 % car le producteur est français. Je suis dans un trou juridique. »
Une solution très probable
Si Fleur Pellerin avait réagi à ce problème en expliquant ne pas faire de cas par cas, il semblerait qu’elle soit légèrement revenue dessus. « C’est vrai que le film de Luc Besson se trouve être dans un angle mort de la réglementation mais que les évolutions sur lesquelles je travaille actuellement permettent très probablement de trouver une solution à ce cas particulier », a indiqué la ministre sur iTELE. « Je ne travaille pas, je ne fais pas de la loi ou de la réglementation - et le parlement non plus - pour des cas particuliers, mais, très probablement, sa situation sera réglée par les évolutions à venir dans la loi de finances de cette année », a-t-elle souligné.
Attirer de plus en plus de tournages
De même, la ministre a rappelé avoir, « dès l’année dernière, rehaussé les crédits d’impôts pour que la France redevienne attractive pour un certain nombre de tournages, notamment les films d’animation pour lesquels nous sommes très forts, les films dits « du milieu », c’est-à-dire les films fragiles financièrement, de budget de moins de 7 millions d’euros, et les superproductions internationales de 100, 200 millions d’euros qui ne se tournent jamais en France. Et effectivement je m’étais dit en faisant cette réforme que je souhaitais la prolonger pour pouvoir attirer encore davantage de tournages ». Tout est bien qui finit bien pour Luc Besson et son Valerian ?