«Une famille à louer»: Benoît Poelvoorde en huit rôles
CINEMA•A l'occasion de la sortie d'«Une famille à louer», «20 Minutes» revient sur les rôles les plus marquants de Benoît Poelvoorde...Caroline Vié
Benoît Poelvoorde est à l’affiche d’Une famille à louer de Jean-Pierre Améris où il donne la réplique Virgnie Efira. Depuis 1992, le comédien belge a su s’imposer dans des rôles et des univers très différents qui en ont fait un grand favori du public français. Retour sur ses personnages les plus marquants.
Homme d’affaires solitaire dans « Une famille à louer »
Le riche businessman qu’il incarne dans cette comédie s’ennuie au point de louer une mère de famille et ses gamins pour lui tenir compagnie en tout bien tout honneur… Cette tribu menée par Virginie Efira va changer sa vie pour toujours.
Tueur en série sentencieux dans « C’est arrivé près de chez vous »
Ce faux documentaire et film de potes n’aurait dû être qu’une comédie potache. Succès international, C’est arrivé près de chez vous (1992) a révélé le graphiste namurois en assassin prétentieux et l’a convaincu d’épouser une carrière de comédien.
Guide prétentieux dans « Les randonneurs »
Philippe Harel a parfaitement cerné le potentiel de l’acteur pour créer des héros grande gueule. Dans Les randonneurs (1997) et sa suite (2006), Poelvoorde démontre qu’il n’a pas son pareil pour donner vie à un Monsieur Tout-le-monde ridicule mais très humain.
Sosie de Claude François dans « Podium »
Benoît Poelvoorde fut cité aux César pour Podium (2004) de Yann Moix. Il y danse et chante entre Julie Depardieu et Jean-Paul Rouve et confirme que son histoire d’amour avec le public n’a rien d’un feu de paille.
Amoureux d’une future grande dame dans « Coco avant Chanel »
Sa rencontre avec la réalisatrice Anne Fontaine pour Entre ses mains (2005) a permis à Benoît Poelvoorde d’étendre son registre. Quatre ans plus tard, elle lui offre l’un de ses rôles les plus touchants en amant de la future Coco Chanel alias Audrey Tautou.
Timide sous le charme dans « Les émotifs anonymes »
Cette comédie tendre, ode à l’amour du chocolat, marque la rencontre du comédien avec Jean-Pierre Améris en 2010. Face à une Isabelle Carré aussi coincée que lui, l’acteur explore la Carte du Tendre avec une grande subtilité.
Punk à chien dans « Le grand soir »
Le duo Kervern/Delépine s’est offert un duo de choc dans ce film complètement barré où l’acteur arbore une crête iroquoise face à un Albert Dupontel aussi fou que lui. Cet hommage hilarant et désespéré au mouvement punk est un pur régal.
Banquier adepte du sado masochisme dans « Une histoire d’amour »
Librement inspiré de l’affaire Edouard Stern (2005), cette chronique sensuelle signée en 2009 par Hélène Fillières permet à l’acteur d’explorer une facette plus sombre de sa personnalité face à Lætitia Casta en dominatrice qui deviendra meurtrière.