Fête du cinéma: Le premier week-end a souffert de la canicule
LOISIRS•L'événement n’a pas débuté en fanfare, mais pourrait se rattraper avec les sorties de ce mercredi…Caroline Vié
Depuis dimanche, la Fête du cinéma bat son plein… ou presque. Car la manifestation offrant chaque séance au tarif unique de 4 euros a connu une affluence 20 % moindre que l’an dernier. « Les résultats ne sont pas les mêmes dans toute la France, mais on peut penser que le problème vient de la canicule et aussi des soldes qui se déroulent, cette année, en plein cœur de notre manifestation », commente Marc-Olivier Sebbag, secrétaire général de la Fédération nationale des cinémas français, qui organise les réjouissances.
Des Américains, mais pas que…
Sans surprise, ce week-end, les deux grands gagnants de cette 31e édition sont deux grosses productions hollywoodiennes : Jurassic World de Colin Trevorrow où des dinosaures attaquent un parc d’attractions et Vice Versa de Pete Docter, la nouvelle production Pixar où les émotions prennent vie. Mais des films français tirent aussi leur épingle du jeu. « Attiré par ce tarif préférentiel, les spectateurs sont prêts à prendre plus de risques en allant voir des œuvres qu’ils n’auraient peut-être pas choisies au départ », explique Marc-Olivier Sebbag. La loi du marché de Stéphane Brizé sorti il y a pourtant déjà six semaines et Un moment d’égarement de Jean-François Richet sont les bénéficiaires de ce week-end prouvant que le cinéma national se porte bien.
Encore deux jours de fête
Bien que les résultats soient en demi-teinte, Marc-Olivier Sebbag n’est pas inquiet. « L’an dernier, les entrées étaient excellentes au début de l’opération et ont baissé dans sa seconde moitié », dit-il. La Fête du cinéma dure jusqu’au mercredi 1er juillet inclus, une occasion pour que le spectateur puisse satisfaire sa passion du cinéma à moindre coût. « Nous comptons beaucoup sur les sorties de Terminator Genysis d’Alan Taylor et des Profs 2 de Pierre-François Martin-Laval, deux œuvres très attendues, pour dynamiser la fréquentation.» Reste à savoir qui, des robots high-tech menés par Arnold Schwarzenegger ou des enseignants délirants bien de chez nous, attirera le plus de monde dans la fraîcheur des salles obscures…