VIDEO. Gérard Depardieu: «Je suis vrai dans ma connerie»
CINEM•A l’occasion de la sortie au cinéma de «Valley of love» ce mercredi, Gérard Depardieu a accordé vingt minutes d’interview à Léa Salamé ce lundi…Gérard Depardieu a été exceptionnellement volubile, accordant vingt minutes au lieu des dix prévues tant il a « envie de défendre son nouveau film », a expliqué Léa Salamé sur France Inter, ce lundi, avant de diffuser son interview avec l’acteur à l’affiche ce mercredi de Valley of Love.
Ce film-là, « je l’aime, il est très bien écrit, il n’y a rien [à jeter] à la poubelle », dit Depardieu du film de Guillaume Nicloux.
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« Si on ne dérape pas, je pense qu’on est quand même con »
Il incarne dans le film le personnage de Gérard, acteur, qui a perdu son fils. Le film où il est le plus proche de lui-même, le plus vrai ? « C’est compliqué d’être vrai, répond Depardieu. Je ne suis pas toujours vrai, mais je suis vrai aussi dans ma connerie ». « Si on ne dérape pas, je pense qu’on est quand même con », lance l’acteur qui estime se « distinguer de sa connerie : j’espère en tout cas », et dit n’avoir « aucun regret, ça ne sert rien ». Il ajoute : « Je suis parfois très lâche, notamment avec les femmes ».
Cannes, « plus que vulgaire »
Dans la seconde partie de l’interview, il évoque Cannes, Pialat, Manuel Valls, la Russie, et la France. « Non, mais non », il n’est pas déçu d’être parti de bredouille de Cannes, qui aujourd’hui, « depuis la télé, les bijoux, les défilés, devient un peu comme les chaînes de télé de cuisine, ou les People TV », un événement « plus que vulgaire : inutile. »
D’ailleurs, « le cinéma le séduit de moins en moins ». « Je regarde des films idiots avec Bruce Willis ou les films de mutants ». Il était donc dimanche soir sur TF1 devant Die Hard ?