Avant «Love», 8 pénis qui ont ébranlé le monde du cinéma
CINEMA•Couvrez cette verge que nous ne saurions voir, ou la relation tumultueuse du membre masculin et du 7e art…Clio Weickert
Entre les pénis et le cinéma, une histoire de « je t’aime moi non plus ». Longtemps cachés, parfois décriés, souvent scandaleux. Mais aussi une façon de mettre une œuvre sous le feu des projecteurs, de « buzzer », et de faire bouger les mœurs. A l’occasion de la présentation à Cannes, en séance de minuit ce mercredi soir de Love, dernier bébé de Gaspar Noé, dont l’affiche représentant un membre en érection a déjà fait couler beaucoup d’encre, 20 Minutes s’est penché sur ces pénis qui ont secoué le 7e art.
The Brown Bunny, Vincent Gallo, 2004
© Mars Distribution
En 2004, Vincent Gallo réalise The Brown Bunny. L’histoire de Bud Clay, un coureur moto – interprété par lui-même, qui ne peut oublier Daisy, jouée par Chloë Sévigny. Banale histoire d’amour nous direz-vous, si ce n’est la célèbre scène de la fellation. Plan serré sur le pénis de Vincent, Chloë aux commandes, le tout non simulé. Certains ont crié au scandale et taxé Gallo de macho égocentrique.
Antichrist, Lars von Trier, 2009
© Les Films du Losange
Habitué aux remous, Lars von Trier n’y va pas de main morte dans Antichrist, film très critiqué sur un couple (joué par Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe) qui tente de se reconstruire après la perte d’un enfant. Véritable coït avec verge apparente en scène d’ouverture, éjaculation sanglante et mutilation par la suite, le réalisateur malmène le membre du personnage, et les nerfs du spectateur.
L’Empire des sens, Nagisa Oshima, 2003
© Argos Films
Subversif et très sanglant. En s’inspirant d’une histoire vraie sur deux amants japonais qui ont sombré dans le stupre et la passion, Nagisa Oshima, le réalisateur, a donné dans le réalisme. Surtout pour la scène finale, symbolique et sanguinolente, de la maîtresse émasculant l’homme qui partage son lit. Ames sensibles s’abstenir.
Shortbus, John Cameron Mitchell, 2005
© Bac Films
Joyeux foutraque sur les pérégrinations sexuelles et sentimentales, d’une bande de New-Yorkais. De nombreuses scènes de sexe : orgies, plan à trois… mais surtout une spectaculaire auto fellation non simulée. Une performance hors du commun de souplesse et de volonté, véritablement réalisée par l’acteur Paul Dawson.
Boogie Nights, Paul Thomas Anderson, 1997
© Metropolitan FilmExport
Immanquable dans cette liste, puisque Boogie Nights tourne autour d’Eddie Adams, alias Dirk Diggler, et de son très gros zizi. L’histoire d’un jeune homme interprété par Mark Wahlberg, qui se lance dans une carrière pornographique, aidé par son gros talent.
Ken Park, Larry Clark, 2002
© Pan Européenne Edition
Larry Clark est LE réalisateur connu pour ses scènes non simulées, et très subversives. Dans Ken Park, outre les relations sordides qu’entretiennent ces adolescents avec leur famille ou leurs amis, une séquence a particulièrement marqué le public. Tate, un des jeunes hommes, se masturbe en s’auto étranglant. Et atteint l’explosion, pour de vrai.
Enter the Void, Gaspar Noé, 2009
© Wild Bunch Distribution
En 2009, Gaspar Noé a enflammé la croisette avec Enter The Void, un film sur la perdition d’un jeune homme dans la tentaculaire ville de Tokyo. En plus de mille trouvailles cinématographiques, le réalisateur dévoile un plan surprenant d’un coït, au plus proche de l’action, directement dans les fondements de son actrice. Une vision inédite et beaucoup plus jolie qu’il n’y paraît, de l’amour et de la verge.
Shame, Steve McQueen, 2011
© MK2 Diffusion
Dans Shame, ce n’est pas n’importe quel pénis qui a secoué le spectateur, mais celui de Michael Fassbender. L’acteur y joue un homme rongé par son addiction au sexe, et dévoile un attribut particulièrement généreux. Assez en tout cas pour marquer les esprits et inspirer un tumblr…