Déjà primé pour Nobody Knows et Tel père tel fils, le cinéaste japonais revient en compétition avec Notre Petite sœur, un drame familial qui oscille entre émotion, délicatesse et gourmandise...

Si le film m'était conté

Le jour de l'enterrement de leur père qui les avait abandonnées une quinzaine d'années auparavant, trois sœurs plus âgées font la connaissance de leur demi-sœur de 14 ans qu'elles ne connaissaient pas. Elles décident de l'accueillir dans leur maison familiale...

Si sa sélection m'était expliquée

Le festival de Cannes sourit à Kore-eda: prix d'interprétation masculine pour Yûya Yagira, le jeune acteur de Nobody Knows, en 2004, prix du jury pour Tel père, tel fils en 2013. Le cinéaste se surpasse lorsque ses films évoquent des drames familiaux: abandon d'enfants dans le premier, échange à la maternité dans le second. Cette fois, il noue des relations entre quatre soeurs, dont l'une a grandit loin des trois autres...

Si on m'avait dit

Notre petite sœur ne bénéficie que d'une seule projection officielle, à 16h. La marque des films qui n'ont pas de grandes stars internationales à l'affiche. Les deux interprètes des soeurs les plus âgées du film sont pourtant de grandes vedettes de télévision au Japon. De cinéma aussi : la soeur aînée a joué dans Real de Kurosawa, la cadette dans I Wish de Kore-eda.

Si on lui donnait la Palme

Le savoir faire du réalisateur en matière de portraits de famille brossés de manière subtile, réaliste et touchante l'autorise à rêver d'une présence au palmarès. Peut-être un prix d'interprétation féminine groupé pour les quatre actrices rayonnantes du film. Ou un prix du scénario pour cette adaptation tout en finesse d'un manga réputé signé Akimi Yoshida.