Après avoir triomphé seul sur les planches, Alex Lutz se dirige en compagnie de ses meilleurs amis... S'il est le dernier en date des comiques français à passer derrière la caméra, d'autres s'y sont essayé avec plus ou moins de bonheur...

Alex Lutz, le petit nouveau

Pour son premier film de réalisateur, Alex Lutz se met en scène avec Bruno Sanches (son complice de Catherine et Liliane sur Canal+) pour le sympathique Le talent de mes amis, fantaisie douce-amère. En compagnie de Tom Dingler, ils y réfléchissent sur les rêves d'enfance dont il est difficile de retrouver la saveur une fois la trentaine arrivée. C'est gentil, mais un brin naïf. Et surtout, moins rythmé que les sketchs de l'humoriste sur scène.

Albert Dupontel, l'anarchiste génial

De Bernie (1996) à Neuf mois ferme (2013), Albert Dupontel est parvenu à imposer son sens du burlesque trash et son humour libertaire. Ne respectant rien ni personne, mais faisant montre d'un beau sens de la mise en scène et d'un ton unique, il est devenu un réalisateur respecté qui va adapter «Au revoir là-haut», le prix Goncourt 2013.

Alexandre Astier, l'intello inspiré

Après avoir connu un demi-échec avec l'ambitieux David et Madame Hansen (2012), Alexandre Astier s'est lancé dans l'animation avec Louis Clichy pour Astérix - Le domaine des dieux, beau succès public. On attend maintenant la suite de sa série «Kamelott» sur grand écran qui devrait parfaire sa conversion du petit au grand écran.

Jamel Debbouze, le plus animé

Jamel Debbouze a lui aussi sauté le pas avec Pourquoi j'ai pas mangé mon père, film d'animation quelque à la peine du côté du box-office. Le capital sympathie d'un grand comique n'est pas toujours suffisant pour attirer le public dans les salles même quand le film raconte avec humour les aventures d'un petit singe préhistorique.