CINEMACannes 2015: Poelvoorde joue Dieu et Miike lâche ses yakuzas à la Quinzaine des réalisateurs

Cannes 2015: Poelvoorde joue Dieu et Miike lâche ses yakuzas à la Quinzaine des réalisateurs

CINEMALa prestigieuse section parallèle a présenté ce mardi matin sa sélection pour le prochain festival de Cannes...
Stéphane Leblanc

Stéphane Leblanc

La Quinzaine des réalisateurs s'est dévoilée ce mardi matin au Forum des images à Paris. Comme prévu, le nouveau film de Philippe Garrel, L'Ombre des femmes, fera ouverture, avec un court-métrage inédit de 1968 en supplément. Arnaud Desplechin sera là aussi avec Trois souvenirs de ma jeunesse: «C'est un film émouvant, sidérant même, un de ces films qui vous font dire tiens, le cinéma existe, je l'ai rencontré», prévient Edouard Waintrop, le délégué général de la Quinzaine.

On aura bien droit aussi à l'adaptation pharaonique des Mille et une nuits par le réalisateur portugais Miguel Gomes, sur fond de crise économique en Europe, même si on ignorait que les trois parties du nouveau film du réalisateur de Tabou seraient présentées séparément les unes des autres, en trois séances de deux heures, à plusieurs jours d'intervalle. «Notre sélection comporte donc trois films portugais», s'est amusé Edouard Waintrop.

François Damiens et Benoît Poelvoorde dans deux films radicalement différents

Sur ses 17 longs-métrages retenus, la Quinzaine des réalisateurs, section parallèle orchestrée par la Société des réalisateurs de films (SRF), comporte, comme l'an dernier, quatre films français. Les deux précités, plus deux autres: Fatima de Philippe Faucon et Les Cow boys de Thomas Bidegain. Le scénariste de Jacques Audiard et de Bertrand Bonello signe là son premier film dans lequel figure François Damiens en cow-boy de l'est de la France confronté à un événement dramatique.

Son compatriote belge Benoît Poelvoorde jouera Dieu dans Le Tout nouveau testament de Jaco Van Dormael. «Dieu habite à Bruxelles et c'est un sale type», rigole Edouard Waintrop. Autre délire annoncé: le retour de Takashi Miike avec un film, Yakuza Apocalypse, «tout à fait réussi et d'une drôlerie crescendo», précise Edouard Waintrop.

Reda Kateb réalisateur

Onze courts-métrages complètent cette sélection. On suivra avec attention les premiers pas derrière la caméra de l'acteur Reda Kateb qui présente un film de 23 minutes intitulé Pitchoune.