CINEMARusselle Crowe, réalisateur débutant

«La promesse d’une vie»: Comment Russell Crowe est passé à la réalisation

CINEMAPour sa première réalisation, Russell Crowe signe un drame familial dont l'action se déroule après la Première Guerre mondiale...
Caroline Vié

Caroline Vié

Russell Crowe aime les défis. L'acteur de Gladiator (Ridley Scott, 2000) est descendu dans l'arène et n'a pas choisi la facilité pour La promesse d'une vie. Là où d'autres comédiens, tels Ryan Gosling avec Lost River, ont décidé de ne pas jouer dans leur première réalisation, lui incarne le rôle d'un fermier australien parti en Turquie à la recherche de ses fils après une bataille meurtrière de la Première Guerre mondiale.



Des émotions extra-larges

«Le scénario a provoqué chez moi le même type de réaction viscérale que lorsque j'incarne certains personnages. Je me suis immédiatement dit qu'il n'y avait que moi qui puisse raconter cette histoire, une arrogance indispensable quand on se lance dans la mise en scène d'un film», dit Crowe. Si son action se déroule en Turquie, le film a été tourné dans l'Australie natale du néo-réalisateur, en studios et en extérieurs par des températures avoisinant les 50°C. Cette fresque fleure la sueur et le sang tout au long de la quête de son héros.



Une quête déchirante

Si le film n'est pas exempt de lourdeurs, les émotions affleurent tandis que le papa dépassé espère dénicher ses rejetons au milieu des victimes de la bataille des Dardanelles. «Le fait d'être moi-même père de deux garçons a fortement pesé dans la balance mains j'ai voulu aussi montrer l'horreur de cette bataille et les pertes épouvantables dans les deux camps». Russell Crowe démontre un beau sens du mélodrame et un vrai goût pour les aventures épiques dans ce premier film qui donne envie de le voir persévérer en tant que réalisateur.