«Les chevaliers du Zodiaque»: Le grand retour de l'animé culte
CINEMA•Après avoir été une série animée, cette relecture de la mythologie antique prend la forme d'un long-métrage...Caroline Vié
En 1980 naissait une série culte, Les chevaliers du Zodiaque (ou Saint Seiya), diffusée sur Club Dorothée à la fin des années 1980 en France. La légende du Sanctuaire, long-métrage signé Keiichi Satô, revient sur les origines de l'histoire en expliquant comment des guerriers redoutables se sont battus pour sauver la déesse Athéna et notre planète. «Au Japon comme en France, le film s’adresse aussi à des personnes qui vont découvrir cet univers», déclare le cinéaste.
>> Un extrait exclusif par ici
Epaulé par le créateur
Keiichi Sato a bénéficié d'un soutien prestigieux. Masami Kurumada, créateur du manga d'origine vendu à plus de 34 millions d'exemplaires dans le monde entier, a supervisé ce long-métrage tiré de son œuvre. Ce passionné de mythologie et d'astrologie tenait à ce que toutes les références dans ce domaine soient crédibles. C'est sans problème que le réalisateur Keiichi Satô s'est glissé dans cet univers qu'il connaît bien.
S'approprier l'univers
«Quand je débutais dans l’animation, j’ai participé à une animation 2D de Saint Seiya. Tout le monde m'enviait cette chance car la série était très populaire», se souvient-il. Enchanté d'avoir été mis à la tête d'un projet aussi ambitieux que ce long-métrage, Keiichi Sato est parvenu à y apposer sa patte. «Non seulement, je me suis beaucoup occupé du graphisme et notamment de celui des armures mais j'ai placé un personnage féminin au centre de l'histoire». Sa version, nerveuse à souhait, entre immédiatement dans le vif du sujet en montrant ces aventures par les yeux d'une jeune déesse.
Moderniser la légende
Adoptant un look résolument moderne, ce film riche en scènes d'action évoque l'esthétique des Final Fantasy et Thor version Kenneth Branagh. De quoi attirer un nouveau public, plus jeune, vers ces légendes peuplées de guerriers armés jusqu'aux dents. «J’espère simplement que le public sera sensible à tout qui fait l’attrait des Chevaliers du Zodiaque et qu’il se laissera emporter par les époustouflantes scènes de combat!», dit le réalisateur. Il se déclare prêt à reprendre le flambeau avec enthousiasme si une suite est mise en chantier.