Le personnage incarné par Liam Neeson dans la saga Taken n'a vraiment pas de chance. Dans ce troisième volet, il est injustement accusé d'avoir assassiné son ex-épouse et doit jouer les fugitifs tandis qu'un flic incarné par Forest Whitaker tente de le coincer. Alors que Taken 3 obtient de beaux résultats outre-Atlantique, c'est à Londres que les deux comédiens, très complices, sont revenus pour 20 Minutes sur leur travail avec le réalisateur Olivier Megaton.

Pourquoi avoir accepté de jouer dans Taken 3?

Liam Neeson: Les deux premiers ont été de tels succès qu'il aurait fallu être fou pour refuser. J'avoue que j'avais un peu peur que le film soit faible. J'ai su qu'il allait être réussi quand Forest a accepté d'y participer. J'ai vraiment sauté de joie en apprenant la nouvelle car sa présence tirait l'ensemble vers le haut.

Forest Whitaker: Je suis fan des premiers Taken que j'ai vus plusieurs fois. J'adore les bons suspenses et mon personnage de flic à la Columbo m'a semblé amusant à composer. Il est plus riche et plus complexe que ceux qu'on trouve habituellement dans ce type de productions.

A votre avis, quel est le secret du succès de la saga?

F.W.: Ce sont des films centrés sur des valeurs familiales auxquelles tout le monde peut s'identifier! Et puis, ça déménage! Ces deux facteurs en font des divertissements aussi satisfaisant en termes de décharges d'adrénaline que d'identification au héros.

L.N.: On a gardé un vrai enthousiasme pour les histoires comme pour les scènes d'action et cela se sent à l'écran. Olivier Megaton et son équipe communiquent leur amour pour le cinéma aux acteurs leur donnant envie de se défoncer. Il y un véritable côté ludique dans ces films.

Taken 3 sera vraiment le dernier volet?

F.W.: Il me semble difficile de trouver une autre idée aussi porteuse donc j'ai tendance à penser que si mais je serais partant si on me proposait de bosser de nouveau avec Liam. Je le verrai bien en agent de Louis Armstrong dans le biopic que je prépare.

L.N.: Il s'agit du dernier volet! A moins, bien sûr, qu'il fasse un tel carton que je reçoive un de ces coups de téléphone et une offre à laquelle je ne saurais pas résister... La maturité m'a appris qu'il ne fallait jamais dire jamais.