CINEMAJason Sudeikis: «Voir Jennifer Aniston en nymphomane mal embouchée me semble irrésistible»

Jason Sudeikis: «Voir Jennifer Aniston en nymphomane mal embouchée me semble irrésistible»

CINEMAL'acteur reprend du service avec ses complices pour «Comment tuer son boss 2», suite d'une comédie à succès...
Caroline Vié

Caroline Vié

Les copains persécutés par leurs patrons dans Comment tuer son boss? (2011) sont de retour pour une suite du même tonneau. Jason Bateman, Charlie Day et Jason Sudeikis retrouvent certains de leurs anciens bourreaux dans cette comédie de Seth Green, mais ils doivent surtout se venger d'un homme d'affaires qui les a arnaqués. Jason Sudeikis, comique très réputé outre-Atlantique, a expliqué à 20 Minutes comment se construit le deuxième volet d'un succès...



Quand avez-vous décidé de faire une suite?

On a commencé à y penser dès qu'on s'est rendu compte que le premier film était un carton. Faire une suite n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Tout est une question de dosage. Il faut que les gens qui ont aimé le premier film retrouvent des éléments familiers tout en découvrant des choses suffisamment nouvelles pour ne pas avoir l'impression de revoir le même film.

Comment expliquez-vous le succès du premier volet?

Qui n'a pas rêvé de se venger du patron qui l'a humilié? Tout le monde s'est déjà trouvé confronté à ce type de situations même si celles que nous décrivons sont extrêmes. Selon moi, le comique fonctionne sur un mélange de surprise et d'identification du spectateur. Quand ces deux choses sont réunies, le public est satisfait.

C'est pour cela que vous entourez de stars comme Jennifer Aniston, Jamie Foxx ou Christoph Waltz?

Absolument! Ils sont suffisamment connus pour que le spectateur puisse avoir des idées préconçues à leur sujet! C'est ce qui rend leurs compositions comiques parce qu'ils y vont à fond sans se soucier de leur image. Voir Jennifer Aniston en nymphomane mal embouchée me semble irrésistible.

Le fait de bien connaître les autres acteurs facilite-t-il l'écriture?

Etre complices permet de pousser bouchon plus loin tandis que les nouveaux venus ajoutent une certaine excitation. C'est ce que j'ai appris en écrivant pour l'émission satirique «Saturday Night Live». Chaque semaine, il fallait à la fois s'adapter l'invité choisi par la production et au reste de l'équipe qui m'était familier. C'était une excellente école.

Y aura-t-il un troisième volet?

On ne va pas se mentir. Si celle-ci cartonne, il est plus que probable qu'on remette le couvert. C’est la loi à Hollywod mais il sera encore plus difficile d'innover dans ce cas. Je commence cependant déjà à y réfléchir pour être prêt au cas où...