Paulo Coelho veut acheter «The Interview» pour la diffuser sur son blog
CINEMA•L'écrivain a offert à Sony 100.000 dollars pour acheter les droits du film...M.C. avec AFP
L'écrivain brésilien Paulo Coelho a offert jeudi 100.000 dollars pour acheter les droits du film The Interview, ou en français L'interview qui tue!, qu'il veut diffuser gratuitement sur son blog, au lendemain de l'annonce par Sony Pictures de l'annulation de la sortie du film en raison de menaces.
«J'offre à @SonyPictures 100 mille dollars pour les droits de « The Interview ». Je vais le diffuser gratuitement sur mon blog. Prenez s'il vous plaît contact avec moi via @SonyPicturesBr», écrit Paulo Coelho sur son compte twitter.
« I offer @SonyPictures 100k for the rights of "The Interview" I will post it free on my blog. Pls get in touch with me via @SonyPicturesBr — Paulo Coelho (@paulocoelho) December 18, 2014 »
Plus tard, il insiste en écrivant, toujours sur Twitter: «Mon offre tient jusqu'à vendredi minuit. Vous récupérez 0,01% du budget et moi, je peux dire NON aux menaces terroristes».
« Offer to @SonyPictures stands till Fri 12:00 AM. You recover 0,01% of the budget, & I can say NO to terrorist threats pic.twitter.com/ZAqWpgm6fe — Paulo Coelho (@paulocoelho) December 18, 2014 »
Mercredi, Sony Pictures Entertainment (SPE) a décidé d'annuler la sortie de The Interview, après une attaque informatique sans précédent et les menaces d'un groupe de pirates, le GOP, de s'en prendre aux salles de cinéma et aux spectateurs. Cette comédie satirique sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-Un, devait sortir le jour de Noël aux Etats-Unis et le 11 février en France.
«Cela crée un terrible précédent. C'est une menace qui donne des résultats. C'est comme si les terroristes gagnaient et avec les terroristes on ne négocie pas. J'ai vécu intensément l'affaire Salman Rushdie et ses Versets sataniques, mais c'est encore plus sérieux», a déclaré l'auteur de L'Alchimiste dans une interview publiée sur le site du quotidien brésilien O Globo.
L'écrivain britannique d'origine indienne, cible d'une fatwa à cause de ce roman sorti en 1988, avait dû vivre plusieurs années sous protection policière.