Astérix a connu une vie cinématographique variée depuis Astérix le Gaulois en 1967. Dessins animés et films en prises de vues réelles ont permis au petit Gaulois d'occuper l'écran avec plus ou moins de succès. «L’animation permet de mieux renouer avec l'esprit des albums plutôt que de voir des acteurs connus grimés tentant de jouer les personnages», déclare Alexandre Astier.

Un parti pris audacieux

Astérix - Le domaine des dieux est le premier opus à être réalisé en images de synthèse et non en animation traditionnelle. «Le fait de réaliser le film en 3D faisait partie du cahier des charges que nous a imposé la production, explique le coréalisateur Louis Clichy. C'était excitant d'adapter l'univers graphique d'Albert Uderzo à cette technique». Sous le contrôle de maître Albert lui-même, les héros ont pris un coup de jeune tout en donnant l'impression de s'être échappés des albums. Ce choc entre tradition et ordinateurs fait des étincelles.

Un monde incroyablement moderne

Clichy a étudié soigneusement chaque personnage afin de ne pas trahir l'œuvre originale. «La modélisation coûte une fortune, donc nous avons dû nous montrer raisonnables sur le nombre de premiers rôles apparaissant à l'écran, mais j'aime à penser que notre travail rend justice aux albums», dit Clichy. La modernité du trait d'Uderzo est évidente à chaque plan revu et corrigé en images de synthèse. La mise en scène dynamique du duo Astier-Clichy fait le reste. On n'avait jamais vu Astérix s'animer avec autant de dynamisme.