«Eden»: Quand Sven-Hansen Love et Daft Punk faisaient la «French touch»
CINEMA•Mia Hansen-Love s'inspire de l'histoire de son frère pour cette longue chronique très personnelle...C.V.
Pour traiter évoquer 20 ans de French touch dans Eden, la réalisatrice du Père de mes enfants (2009) s'est appuyée sur l'expérience de son frère Sven. DJ dans le Paris des années 1990-2000, son histoire sert de fil conducteur à un film un peu long (2h11), mais qui ne manque pas de sel, ni de rythme(s).
Une plongée dans le clubbing
C'est en connaisseuse que Mia Hansen-Love fait découvrir les fêtes de l'époque et les joies du clubbing avec tout ce que cela comporte d'errances et de petits matins tristes. Sa peinture d'une époque où apparaissent de futures stars comme les Daft Punk est plus réussie que les aventures intimes d'un héros un peu falot. On passe cependant un bon moment en compagnie de seconds couteaux solides tels Vincent Macaigne, comme toujours étonnant. On se laisse emporter par l'énergie d'un ensemble auquel il ne manque qu'un petit supplément d'âme pour nous faire totalement vibrer.