Jennifer Lawrence, indomptable à la ville comme à l'écran
CINEMA•La belle actrice s'affirme encore davantage dans ce troisième volet qu'elle domine sans forcer...Caroline Vié
Si l'on ne devait citer qu'un atout pour la saga Hunger Games, Jennifer Lawrence l'emporterait haut la main! Cette beauté âgée de 24 printemps s'est imposée comme une star qui se laisse pas marcher sur les pieds, tout en étant l'une des actrices les plus influentes d'Hollywood. On aurait presque l'impression que la personnalité de son personnage de Katniss a déteint sur elle, à moins que ce ne soit l'inverse...
Un caractère bien trempé
«Dans le premier film, Katniss voulait sauver sa famille. Dans le deuxième, elle a essayé de sauver ses amis. Dans celui-ci, elle prend conscience de l’impact qu’elle a sur le reste du monde et réalise qu’elle a le choix de prendre la tête de cette bataille pour le bien». Dans la vie, la jeune femme a dû elle aussi se battre quand un hacker a publié des photos nues d'elle sans son autorisation. Résolue à ne pas se laisser faire, c'est la tête haute qu'elle a assuré la promotion de la première partie d'Hunger Games la révolte où son personnage a gagné en maturité. «C’était comme avoir affaire à un personnage différent parce que Katniss est complètement à nu dans ce film et qu’elle ressent un immense vide. C’est ce qui arrive aux gens qui ont vécu des événements traumatisants comme ceux qu’elle a traversés», dit-elle.
Le talent récompensé
Oscarisée en 2013 pour Happiness Therapy, Jennifer Lawrence aurait pu se contenter de ramasser les dollars (26 millions pour la suite d'Hunger Games d'après le magazine Forbes). Cela aurait été sans compter l'amour de la jeune comédienne pour son métier. Alternant entre blockbusters, avec aussi le rôle de Raven chez les X-men et des films plus intimistes tel Serena de Susan Bier, elle se plaît à varier les plaisirs sans se laisser enfermer. «Ma profession m'offre la possibilité de changer de peau et l'Oscar m'a permis de recevoir toutes sortes de propositions alléchantes», a-t-elle confié à 20 Minutes. Parmi elles, la jeune femme semble toujours prête à accepter celles de David O'Russell. Le réalisateur d'Happiness Therapy et d'American Bluff va de nouveau la diriger dans Joy, l'histoire d'une mère de trois enfants chef d'entreprise, une battante au charme ravageur dont on chuchote déjà qu'elle pourrait lui valoir un nouvel Oscar en 2016.