Qu’est-ce qui est orange, qui vole à toute vitesse et qui se transforme en canadair pour aider un ami? C’est Dusty, le héros ailé de Planes 2! Devenu champion à la fin du premier volet, le petit avion intrépide doit renoncer à la compétition en raison d’une pièce défectueuse irremplaçable. «Il nous a fallu trois ans pour finaliser ce film qui était mis en chantier en parallèle avec Planes sorti en 2013», dit le réalisateur Roberts Gannaway.

Des scènes d’incendie spectaculaires

Gannaway a visité la base de CalFire en Californie pour s’inspirer des méthodes de travail des pompiers. «Ils nous ont donné accès à leurs archives ce qui nous a permis de soigner les séquences d’incendies. L’idée était de faire évoluer des personnages de dessins animés dans des décors aussi réalistes que possible», dit Gannaway. Dès la première séquence au cœur des flammes sur «Thunderstruck» d’AC/DC, on est scotché.

Soutenu par les pompiers

Si l’action du film se déroule dans un parc américain fictif, croisement entre ceux de Yosemite et de Yellowstone, le public français trouvera son compte dans ces aventures que les pompiers français ont accepté de parrainer. «Votre savoir-faire dans le domaine de la lutte aérienne contre les incendies est réputé dans le monde entier», précise Gannaway qui a également bénéficié du soutien actif du producteur John Lasseter, «un expert et un amoureux d’animation».

Des références savoureuses

Aussi soucieux de séduire les pilotes en herbe que leurs parents, Gannaway multiplie les références au cinéma et aux séries télévisées. «Il y a tant de films d’animation formidables qui sortent chaque année que cela donne envie de se surpasser tout en partageant notre admiration pour les soldats du feu». Loin d’être une pâle copie de Planes, ce deuxième opus se révèle meilleur que son modèle. On se prend à rêver d’une attraction thématisée Dusty dans les parcs Disney…