CINEMA«The Raid 2», plein la tête et plein les yeux

«The Raid 2», plein la tête et plein les yeux

CINEMAGareth Evans signe une suite encore plus musclée à son thriller virtuose...
The raid 2
The raid 2 - capture d'écran
Caroline Vié

Caroline Vié

En 2012, The Raid de Gareth Evans a fait craquer les amateurs de cinéma d’action. Rarement on avait vu autant de scènes à couper le souffle réunies dans un seul métrage Un jeune flic et son bataillon y affrontaient des bandits dans un jeu grandeur nature laissant le spectateur entre épuisement et sidération au terme de la projection. The Raid 2, sorti en salles aujourd’hui, ne se révèle pas une resucée du premier volet mais un choc à part entière. 20 Minutes donne cinq raisons d’y aller sans hésiter…

Un chouette scénario

On ne peut pas nier que l’intrigue du premier film tenait à l’aise sur un timbre-poste de taille réduite. Là, les choses se compliquent joyeusement dans le pire des mondes mafieux. Le héros beau gosse, toujours incarné par Iko Uwais, reprend du service à peine remis de ses blessures. Il se fait passer pour un vilain tueur et sème la pagaille entre mafieux japonais et indonésien. Bon OK, là, non plus le scénario n’est pas le point fort du film…



Des artistes martiaux ahurissants

Ceux qui croyaient avoir tout avec The Raid se trompent lourdement! Gareth Evans n’a pas ménagé ses acteurs qui ont dû quitter le tournage très très fatigués. Ils sautent dans tous les sens, se tapent dessus avec ce qui passe à leur portée et sont vraiment nombreux. La violence, magnifiquement chorégraphiée, est transcendée par un réalisateur inspiré qui fait évoluer les corps en défiant la pesanteur.

Le Pencak-silat, c’est bath

L’art martial que Gareth Evans a révélé à un public occidental ébahi, c’est le Pencak-silat, une discipline incroyablement cinématographique qui comme son nom l’indique marie le Pencak de Java, Sumatra et Bali au Silat créé à Sumatra. Sur l’écran, cela se traduit par des mêlées ahurissantes où des gaillards pressés d’en découdre se collent des peignées d’anthologie au moindre prétexte.



Des poursuites ahurissantes

Toujours en quête de sensations nouvelles, Gareth Evans s’essaye à la poursuite de voitures. Il a bloqué une autoroute pour en mettre plein la vue à grand renfort de tôles froissées et de pneus qui crissent. Traitant les véhicules comme des cascadeurs, il les plie à ses volontés laissant le spectateur ahuri, la bouche semi-ouverte. Le Transporteur et autre Taxi peuvent rentrer au garage!

Des nouveautés décoiffantes

Evans a aussi mis l’accent sur les personnages. Une tueuse spécialiste du marteau et un assassin vagabond en pleine crise familiale font partie des figures marquantes de ce nouvel opus. Ajoutez une pointe de souffle épique et une bande-son rentre-dedans et vous obtenez du cinéma qui décoiffe. Idéal pour rafraîchir les neurones au cœur de l’été. The Raid 2, c’est plus que de la balle. C’est de la dynamite!