CANNESFestival de Cannes: Bruno Dumont présente sa minisérie «P’tit Quinquin» à la Quinzaine des réalisateurs

Festival de Cannes: Bruno Dumont présente sa minisérie «P’tit Quinquin» à la Quinzaine des réalisateurs

CANNESLors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette...
De notre envoyée spéciale à Cannes, Anne Demoulin

De notre envoyée spéciale à Cannes, Anne Demoulin

Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».
Bruno Dumont
Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».
Quinzaine
Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».

Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».

«Riez de bon cœur»

«Pour insulter un film, on dit que c’est un téléfilm. Quand on fait une série pour la télévision, la petite fille du cinéma, est-ce qu’on se dévoie? En même temps, il y a de grandes séries de télévision», s’interroge Bruno Dumont. Derrière le mystique Dumont se cache un génie comique.

«Riez de bon cœur», a-t-il invité le public dans la salle. Et le public ne s’en est pas privé durant les trois heures et quelque vingt minutes, destinées à être diffusée en quatre épisodes de cinquante-deux minutes sur Arte au mois de septembre 2014.
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

«Le P’tit Quinquin me ressemble»

«L’enquête policière est un genre très codé. Il fallait un rail assez droit parce que pour délirer, il faut être droit », commente Bruno Dumont. Une enquête perturbée par «eul’brin» du P’tit Quinquin. « D’une certaine façon, le P’tit Quinquin me ressemble. C’est un chenapan, avec une façon d’être qui me fait penser à la mienne», confie le réalisateur.

Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

«J’ai distribué les rôles de façon décalée»

Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».
«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.
Et ce comique émerge dans chaque plan en format Scope entre deux références aux maîtres flamands de Rubens à Van der Weyden. Bruno Dumont fout «eul’brin!» pour notre plus grande joie.

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Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».

«Riez de bon cœur»

«Pour insulter un film, on dit que c’est un téléfilm. Quand on fait une série pour la télévision, la petite fille du cinéma, est-ce qu’on se dévoie? En même temps, il y a de grandes séries de télévision», s’interroge Bruno Dumont. Derrière le mystique Dumont se cache un génie comique.

«Riez de bon cœur», a-t-il invité le public dans la salle. Et le public ne s’en est pas privé durant les trois heures et quelque vingt minutes, destinées à être diffusée en quatre épisodes de cinquante-deux minutes sur Arte au mois de septembre 2014.
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

«Le P’tit Quinquin me ressemble»

«L’enquête policière est un genre très codé. Il fallait un rail assez droit parce que pour délirer, il faut être droit », commente Bruno Dumont. Une enquête perturbée par «eul’brin» du P’tit Quinquin. « D’une certaine façon, le P’tit Quinquin me ressemble. C’est un chenapan, avec une façon d’être qui me fait penser à la mienne», confie le réalisateur.

Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

«J’ai distribué les rôles de façon décalée»

Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».
«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.
Et ce comique émerge dans chaque plan en format Scope entre deux références aux maîtres flamands de Rubens à Van der Weyden. Bruno Dumont fout «eul’brin!» pour notre plus grande joie.

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«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.
Deschiens
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».

«Riez de bon cœur»

«Pour insulter un film, on dit que c’est un téléfilm. Quand on fait une série pour la télévision, la petite fille du cinéma, est-ce qu’on se dévoie? En même temps, il y a de grandes séries de télévision», s’interroge Bruno Dumont. Derrière le mystique Dumont se cache un génie comique.

«Riez de bon cœur», a-t-il invité le public dans la salle. Et le public ne s’en est pas privé durant les trois heures et quelque vingt minutes, destinées à être diffusée en quatre épisodes de cinquante-deux minutes sur Arte au mois de septembre 2014.
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

«Le P’tit Quinquin me ressemble»

«L’enquête policière est un genre très codé. Il fallait un rail assez droit parce que pour délirer, il faut être droit », commente Bruno Dumont. Une enquête perturbée par «eul’brin» du P’tit Quinquin. « D’une certaine façon, le P’tit Quinquin me ressemble. C’est un chenapan, avec une façon d’être qui me fait penser à la mienne», confie le réalisateur.

Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

«J’ai distribué les rôles de façon décalée»

Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».
«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.
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Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».

«Riez de bon cœur»

«Pour insulter un film, on dit que c’est un téléfilm. Quand on fait une série pour la télévision, la petite fille du cinéma, est-ce qu’on se dévoie? En même temps, il y a de grandes séries de télévision», s’interroge Bruno Dumont. Derrière le mystique Dumont se cache un génie comique.

«Riez de bon cœur», a-t-il invité le public dans la salle. Et le public ne s’en est pas privé durant les trois heures et quelque vingt minutes, destinées à être diffusée en quatre épisodes de cinquante-deux minutes sur Arte au mois de septembre 2014.
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

«Le P’tit Quinquin me ressemble»

«L’enquête policière est un genre très codé. Il fallait un rail assez droit parce que pour délirer, il faut être droit », commente Bruno Dumont. Une enquête perturbée par «eul’brin» du P’tit Quinquin. « D’une certaine façon, le P’tit Quinquin me ressemble. C’est un chenapan, avec une façon d’être qui me fait penser à la mienne», confie le réalisateur.

Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

«J’ai distribué les rôles de façon décalée»

Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».
«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.
Et ce comique émerge dans chaque plan en format Scope entre deux références aux maîtres flamands de Rubens à Van der Weyden. Bruno Dumont fout «eul’brin!» pour notre plus grande joie.

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Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».

«Riez de bon cœur»

«Pour insulter un film, on dit que c’est un téléfilm. Quand on fait une série pour la télévision, la petite fille du cinéma, est-ce qu’on se dévoie? En même temps, il y a de grandes séries de télévision», s’interroge Bruno Dumont. Derrière le mystique Dumont se cache un génie comique.

«Riez de bon cœur», a-t-il invité le public dans la salle. Et le public ne s’en est pas privé durant les trois heures et quelque vingt minutes, destinées à être diffusée en quatre épisodes de cinquante-deux minutes sur Arte au mois de septembre 2014.
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

«Le P’tit Quinquin me ressemble»

«L’enquête policière est un genre très codé. Il fallait un rail assez droit parce que pour délirer, il faut être droit », commente Bruno Dumont. Une enquête perturbée par «eul’brin» du P’tit Quinquin. « D’une certaine façon, le P’tit Quinquin me ressemble. C’est un chenapan, avec une façon d’être qui me fait penser à la mienne», confie le réalisateur.

Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

«J’ai distribué les rôles de façon décalée»

Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».
«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.
Et ce comique émerge dans chaque plan en format Scope entre deux références aux maîtres flamands de Rubens à Van der Weyden. Bruno Dumont fout «eul’brin!» pour notre plus grande joie.

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«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».

«Riez de bon cœur»

«Pour insulter un film, on dit que c’est un téléfilm. Quand on fait une série pour la télévision, la petite fille du cinéma, est-ce qu’on se dévoie? En même temps, il y a de grandes séries de télévision», s’interroge Bruno Dumont. Derrière le mystique Dumont se cache un génie comique.

«Riez de bon cœur», a-t-il invité le public dans la salle. Et le public ne s’en est pas privé durant les trois heures et quelque vingt minutes, destinées à être diffusée en quatre épisodes de cinquante-deux minutes sur Arte au mois de septembre 2014.
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

«Le P’tit Quinquin me ressemble»

«L’enquête policière est un genre très codé. Il fallait un rail assez droit parce que pour délirer, il faut être droit », commente Bruno Dumont. Une enquête perturbée par «eul’brin» du P’tit Quinquin. « D’une certaine façon, le P’tit Quinquin me ressemble. C’est un chenapan, avec une façon d’être qui me fait penser à la mienne», confie le réalisateur.

Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

«J’ai distribué les rôles de façon décalée»

Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».
«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.
Et ce comique émerge dans chaque plan en format Scope entre deux références aux maîtres flamands de Rubens à Van der Weyden. Bruno Dumont fout «eul’brin!» pour notre plus grande joie.

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Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».


«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.


Et ce comique émerge dans chaque plan en format Scope entre deux références aux maîtres flamands de Rubens à Van der Weyden. Bruno Dumont fout «eul’brin!» pour notre plus grande joie.
Van der Weyden
Et ce comique émerge dans chaque plan en format Scope entre deux références aux maîtres flamands de Rubens à Van der Weyden. Bruno Dumont fout «eul’brin!» pour notre plus grande joie.

Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».

«Riez de bon cœur»

«Pour insulter un film, on dit que c’est un téléfilm. Quand on fait une série pour la télévision, la petite fille du cinéma, est-ce qu’on se dévoie? En même temps, il y a de grandes séries de télévision», s’interroge Bruno Dumont. Derrière le mystique Dumont se cache un génie comique.

«Riez de bon cœur», a-t-il invité le public dans la salle. Et le public ne s’en est pas privé durant les trois heures et quelque vingt minutes, destinées à être diffusée en quatre épisodes de cinquante-deux minutes sur Arte au mois de septembre 2014.
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

«Le P’tit Quinquin me ressemble»

«L’enquête policière est un genre très codé. Il fallait un rail assez droit parce que pour délirer, il faut être droit », commente Bruno Dumont. Une enquête perturbée par «eul’brin» du P’tit Quinquin. « D’une certaine façon, le P’tit Quinquin me ressemble. C’est un chenapan, avec une façon d’être qui me fait penser à la mienne», confie le réalisateur.

Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

«J’ai distribué les rôles de façon décalée»

Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».
«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.
Et ce comique émerge dans chaque plan en format Scope entre deux références aux maîtres flamands de Rubens à Van der Weyden. Bruno Dumont fout «eul’brin!» pour notre plus grande joie.

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Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».

«Riez de bon cœur»

«Pour insulter un film, on dit que c’est un téléfilm. Quand on fait une série pour la télévision, la petite fille du cinéma, est-ce qu’on se dévoie? En même temps, il y a de grandes séries de télévision», s’interroge Bruno Dumont. Derrière le mystique Dumont se cache un génie comique.

«Riez de bon cœur», a-t-il invité le public dans la salle. Et le public ne s’en est pas privé durant les trois heures et quelque vingt minutes, destinées à être diffusée en quatre épisodes de cinquante-deux minutes sur Arte au mois de septembre 2014.
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

«Le P’tit Quinquin me ressemble»

«L’enquête policière est un genre très codé. Il fallait un rail assez droit parce que pour délirer, il faut être droit », commente Bruno Dumont. Une enquête perturbée par «eul’brin» du P’tit Quinquin. « D’une certaine façon, le P’tit Quinquin me ressemble. C’est un chenapan, avec une façon d’être qui me fait penser à la mienne», confie le réalisateur.

Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

«J’ai distribué les rôles de façon décalée»

Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».
«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.
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«Pour insulter un film, on dit que c’est un téléfilm. Quand on fait une série pour la télévision, la petite fille du cinéma, est-ce qu’on se dévoie? En même temps, il y a de grandes séries de télévision», s’interroge Bruno Dumont. Derrière le mystique Dumont se cache un génie comique.

«Riez de bon cœur», a-t-il invité le public dans la salle. Et le public ne s’en est pas privé durant les trois heures et quelque vingt minutes, destinées à être diffusée en quatre épisodes de cinquante-deux minutes sur Arte au mois de septembre 2014.
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

«Le P’tit Quinquin me ressemble»

«L’enquête policière est un genre très codé. Il fallait un rail assez droit parce que pour délirer, il faut être droit », commente Bruno Dumont. Une enquête perturbée par «eul’brin» du P’tit Quinquin. « D’une certaine façon, le P’tit Quinquin me ressemble. C’est un chenapan, avec une façon d’être qui me fait penser à la mienne», confie le réalisateur.

Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

«J’ai distribué les rôles de façon décalée»

Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».
«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.
Et ce comique émerge dans chaque plan en format Scope entre deux références aux maîtres flamands de Rubens à Van der Weyden. Bruno Dumont fout «eul’brin!» pour notre plus grande joie.

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Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».

«Riez de bon cœur»

«Pour insulter un film, on dit que c’est un téléfilm. Quand on fait une série pour la télévision, la petite fille du cinéma, est-ce qu’on se dévoie? En même temps, il y a de grandes séries de télévision», s’interroge Bruno Dumont. Derrière le mystique Dumont se cache un génie comique.

«Riez de bon cœur», a-t-il invité le public dans la salle. Et le public ne s’en est pas privé durant les trois heures et quelque vingt minutes, destinées à être diffusée en quatre épisodes de cinquante-deux minutes sur Arte au mois de septembre 2014.
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

«Le P’tit Quinquin me ressemble»

«L’enquête policière est un genre très codé. Il fallait un rail assez droit parce que pour délirer, il faut être droit », commente Bruno Dumont. Une enquête perturbée par «eul’brin» du P’tit Quinquin. « D’une certaine façon, le P’tit Quinquin me ressemble. C’est un chenapan, avec une façon d’être qui me fait penser à la mienne», confie le réalisateur.

Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

«J’ai distribué les rôles de façon décalée»

Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».
«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.
Et ce comique émerge dans chaque plan en format Scope entre deux références aux maîtres flamands de Rubens à Van der Weyden. Bruno Dumont fout «eul’brin!» pour notre plus grande joie.

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Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».

«Riez de bon cœur»

«Pour insulter un film, on dit que c’est un téléfilm. Quand on fait une série pour la télévision, la petite fille du cinéma, est-ce qu’on se dévoie? En même temps, il y a de grandes séries de télévision», s’interroge Bruno Dumont. Derrière le mystique Dumont se cache un génie comique.

«Riez de bon cœur», a-t-il invité le public dans la salle. Et le public ne s’en est pas privé durant les trois heures et quelque vingt minutes, destinées à être diffusée en quatre épisodes de cinquante-deux minutes sur Arte au mois de septembre 2014.
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

«Le P’tit Quinquin me ressemble»

«L’enquête policière est un genre très codé. Il fallait un rail assez droit parce que pour délirer, il faut être droit », commente Bruno Dumont. Une enquête perturbée par «eul’brin» du P’tit Quinquin. « D’une certaine façon, le P’tit Quinquin me ressemble. C’est un chenapan, avec une façon d’être qui me fait penser à la mienne», confie le réalisateur.

Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

«J’ai distribué les rôles de façon décalée»

Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».
«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.
Et ce comique émerge dans chaque plan en format Scope entre deux références aux maîtres flamands de Rubens à Van der Weyden. Bruno Dumont fout «eul’brin!» pour notre plus grande joie.

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Une œuvre cinématographique venue de la télévision. Lors de la projection de «P’tit Quinquin», Bruno Dumont n’en revenait pas de présenter sa minisérie policière burlesque, produite par Arte, sur la Croisette. Le cinéaste a expliqué avoir envoyé cette dernière à Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine «par bravade».

«Riez de bon cœur»

«Pour insulter un film, on dit que c’est un téléfilm. Quand on fait une série pour la télévision, la petite fille du cinéma, est-ce qu’on se dévoie? En même temps, il y a de grandes séries de télévision», s’interroge Bruno Dumont. Derrière le mystique Dumont se cache un génie comique.

«Riez de bon cœur», a-t-il invité le public dans la salle. Et le public ne s’en est pas privé durant les trois heures et quelque vingt minutes, destinées à être diffusée en quatre épisodes de cinquante-deux minutes sur Arte au mois de septembre 2014.
«P’tit Quinquin» est un OFNI, un Objet Filmique Non Identifié où «True Detective» aurait croisé Jacques Tati et les Deschiens. A deux pas des rives de la mer du Nord, le P’tit Quinquin et sa bande de copains suivent les tribulations d’un couple de gendarmes improbables chargés de mener l’enquête sur le meurtre d’une femme, retrouvée découpée dans le corps d’une vache, elle même découverte dans un bunker.

«Le P’tit Quinquin me ressemble»

«L’enquête policière est un genre très codé. Il fallait un rail assez droit parce que pour délirer, il faut être droit », commente Bruno Dumont. Une enquête perturbée par «eul’brin» du P’tit Quinquin. « D’une certaine façon, le P’tit Quinquin me ressemble. C’est un chenapan, avec une façon d’être qui me fait penser à la mienne», confie le réalisateur.

Bruno Dumont a fait appel à des comédiens non professionnels, du cru: «Ils résonnent avec le paysage, je suis sensible à cette harmonie», précise le réalisateur.

«Quand ils acceptent de tourner, on a des acteurs extraordinaires, qu’on n’a jamais vus , se réjouit Bruno Dumont, qui déplore un cinéma qui «utilise toujours les mêmes profils esthétiques, des belles femmes et des beaux hommes».

«J’ai distribué les rôles de façon décalée»

Lui, au contraire, n’hésite pas montrer les gueules cassées, les handicaps: «Ce que j’aime dans la diversité, c’est la diversité. Il faut apprendre à les regarder. Je n’ai pas de problème avec cela».
«J’ai distribué les rôles de façon décalée, en prenant par exemple dans le rôle du gendarme de la série quelqu’un qui est à des années lumières de cela», explique le cinéaste. Le comique est le résultat de cette mise en scène.
Et ce comique émerge dans chaque plan en format Scope entre deux références aux maîtres flamands de Rubens à Van der Weyden. Bruno Dumont fout «eul’brin!» pour notre plus grande joie.

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