CINEMA«Welcome to New York»: Anne Sinclair exprime son «dégoût» mais n'attaque personne en justice

«Welcome to New York»: Anne Sinclair exprime son «dégoût» mais n'attaque personne en justice

CINEMA«Welcome to New York», librement inspiré de l’affaire du Sofitel, a été projeté pour la première fois à Cannes samedi soir…
Anne Sinclair, directrice éditoriale du Huffington Post français.
Anne Sinclair, directrice éditoriale du Huffington Post français. - Thibault Camus/AP/SIPA
Anaëlle Grondin

A.G.

Anne Sinclair a vu le film d’Abel Ferrara. Et elle le fait savoir ce dimanche sur le site Huffington Post, dont elle dirige la version française. L'ex-épouse de Dominique Strauss-Kahn a exprimé son «dégoût» pour Welcome to New York librement inspiré de l'affaire du Sofitel.

Le film porté par Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset était projeté samedi soir sur la plage du Nikki Beach, en marge du festival de Cannes, dans une ambiance surréaliste et dans la bousculade. Le film est également disponible en VOD depuis samedi soir sur plusieurs plateformes Internet.

«Dialogues grotesques» et «fantasmes»

Anne Sinclair explique sur le HuffPost qu’elle n’a «pas l'habitude, dans ces colonnes, de faire part de [ses] sentiments personnels». «Mais comme le personnage de Simone dans le film Welcome to New York prétend me représenter, je veux seulement dire ici mon dégoût», écrit la journaliste.

«Dégoût, d'un film où l'exhibition permanente du corps de Gérard Depardieu, présentée comme une audace, donne en fait le haut le cœur. Dégoût des dialogues minables et grotesques, poursuit-elle. Dégoût de la façon dont M. Ferrara représente les femmes, ce qui doit illustrer ses propres pulsions. Dégoût enfin et surtout du soi-disant face à face des deux personnages principaux, où les auteurs et producteurs du film projettent leurs fantasmes sur l'argent et les juifs.»

Anne Sinclair finit toutefois par préciser qu’elle n’attaquera personne en justice dans son billet: «Je ne ferai pas à MM. Ferrara et Maraval le plaisir de les attaquer en justice (...) Je n'attaque pas la saleté, je la vomis.»