VIDEO. Festival de Cannes: L’affaire DSK revient sur la Croisette trois ans et deux jours après les faits
CANNES•La «projection-événement» de «Welcome to New York» aura lieu samedi 17 mai au soir, avant de sortir en VOD…Stéphane Leblanc
Ce sera la «projection-événement» du festival de Cannes, avaient affirmé au Monde les producteurs du film d’Abel Ferrara inspiré de l’affaire DSK, s’invitant au Festival, alors que Welcome to New York n’avait pas été retenu en sélection officielle. Le long métrage doit ainsi être projeté samedi soir, aux alentours de 20h30 au cinéma Le Star. Le film sera disponible en VOD (vidéo à la demande) au tarif de 7 euros dès minuit.
Le même jour, l'équipe du film, et notamment Gérard Depardieu qui s'est énormément investi dans le montage financier du film, sera présent à Cannes et tiendra une conférence de presse.
«Devereaux est un homme puissant…»
Le synopsis résume ainsi Welcome to New York: «Devereaux est un homme puissant. Un homme qui manipule au quotidien des milliards de dollars. Un homme qui contrôle la destinée économique des nations. Un homme gouverné par un irrépressible et vorace appétit sexuel. Un homme qui rêve de sauver le monde et qui ne peut se sauver lui-même. Un homme terrifié. Un homme perdu. Regardez-le tomber.»
Chacun aura reconnu le résumé de la mésaventure survenue le 14 mai 2011 à Dominique Strauss-Kahn lorsque le directeur du FMI, avait été accusé d’agression sexuelle par une employée d’un grand hotel new yorkais. Une affaire qui avait fait grand bruit, notamment sur la Croisette où tout le milieu du cinéma mondial était réuni…
La bande annonce:
Exclu Télérama.fr : Welcome to New York, d'Abel... par Telerama_BA
Le film ne sort pas en salles mais directement en VOD. Alors que le scénario a été refusé par plusieurs actrices, qu'Isabelle Adjani a renoncé après avoir accepté de jouer Anne Sinclair, que le montage financier a été des plus compliqué, cette sortie atypique présente moins de risques financiers qu’une sortie en salles en cas de flop et est calibrée pour faire parler et entretenir le bruit autour du film. Les producteurs, eux, jurent avoir d’autres intentions, comme protester contre la réglementation française qui les oblige à attendre quatre mois après la sortie d'une oeuvre sur grand écran pour la diffuser en vidéo. C'est, à leurs yeux, un moyen aussi de lutter contre le piratage.