Le système astucieux du réalisateur d'«African Safari 3D»
CINEMA•Ben Stassen, réalisateur d'«African Safari 3D», a connu une success story remarquable en débutant dans les parcs d'attactions...Caroline Vié
De nombreux spectateurs ont vu l’un des premiers films du belge Ben Stassen sans le savoir. Le réalisateur d’African Safari 3D s’est fait les dents sur La mine du diable (1991) court-métrage de quatre minutes en images de synthèse qui a fait le bonheur des visiteurs de parcs d’attractions pendant près de 20 ans.
Un système bien huilé
«A l’époque, ces techniques coûtaient une fortune, explique le cinéaste belge. J’ai donc eu l’idée de ce petit format puis je me suis mis en cheville avec un fabricant de sièges pour parcs d’attractions pour pouvoir le vendre partout». Avec sa société nWave pictures, il a ainsi commencé à produire des films en images de synthèse, en 3D ou en Imax voire en mélangeant tous ces procédés. «En choisissant de les financer nous-même, nous gardions la liberté de commercialiser nos productions sur plusieurs sites. Nous avons vendu les licences de certains films jusqu’à 650 fois, attirant 200.000 spectateurs par jour tous pays confondus», dit-il.
Evoluer pour durer
S’adaptant aux besoins de ses clients, Stassen est ensuite passé à la 4D (projection avec des effets physiques dans la salle) avant de se lancer dans le long-métrage d’animation avec la saga des Samy (2010 et 2011) et Le manoir magique (2013). «Nous reprenons certains éléments de nos films dans nos attractions, dit-il. Cela permet de faire connaître nos personnages tout en fournissant des images de grande qualité aux parcs». African Safari 3D a offert un autre type d’aventures au milieu des animaux à ce passionné de techniques nouvelles qui prépare maintenant un nouveau dessin animé sur les aventures de Robinson Crusoé.