CINEMAHarold Ramis, le réalisateur d'«Un jour sans fin», est mort

Harold Ramis, le réalisateur d'«Un jour sans fin», est mort

CINEMALe scénariste de «S.O.S. Fantômes» et réalisateur de la comédie romantique et métaphysique «Un jour sans fin» a inspiré toute une génération de cinéastes…
Image du film S.O.S. Fantômes (1984) réalisé par Ivan Reitman avec Bill Murray, Dan Aykroyd et Harold Ramis.
Image du film S.O.S. Fantômes (1984) réalisé par Ivan Reitman avec Bill Murray, Dan Aykroyd et Harold Ramis. - © Collection Christophe L.
Anne Demoulin

Anne Demoulin

Il avait tourné onze longs métrages, dont Un jour sans fin, Mes doubles, ma femme et moi, Mafia Blues, avec Robert De Niro en mafieux dépressif, ou encore Endiablé. Le réalisateur, acteur, scénariste et producteur Harold Ramis est décédé ce lundi selon le Chicago Tribune.

Le scénariste de «S.O.S. fantômes»

Après avoir été infirmier dans un hôpital psychiatrique et enseignant, Harold Ramis avait rejoint la troupe d'improvisation de Chicago, s'illustrant comme interprête et auteur. En 1978, Ramis signe le scénario d'American College, réalisé par John Landis et dans lequel joue son ami John Belushi. Ce film lui ouvre les portes d'Hollywood. En tant que scénariste, on lui doit S.O.S Fantômes. Une comédie culte dans lequel il joue avec Bill Murray.


Le realisateur de «Un jour sans fin»

Il retrouvera ce dernier dans Un jour sans fin (Groundhog Day, 1993), devenu une comédie romantique culte. Dans ce film, Bill Murray, journaliste d’une chaîne télévision locale, est condamné à revivre perpétuellement la même journée, celle d'un reportage sur le jour de la marmotte, festivité traditionnelle célébrée en Amérique du Nord le jour de la Chandeleur. Ce misanthrope, imbu de lui-même, tombait amoureux de sa productrice, Andie McDowell et découvrait les charmes de la vie dans la petite ville de Punxsutawney, dans la région de Pittsburgh.


De nombreux cinéastes, auteurs de comédies, le citaient comme une inspiration, souligne le Chicago Tribune, de Judd Apatow à Adam Sandler en passant par Jay Roach ou Peter Farrelly. «Quand j'avais quinze ans, j'ai interviewé Harold pour la station de radio de mon lycée et c'était la personne que je voulais devenir un jour», a confié Judd Apatow, cité par le quotidien.