Ses amis l’avaient surnommé «Doudou ». Edouard Molinaro, scénariste et réalisateur s’était confié il y a quelques années à 20 minutes avant de partir pour le Festival du Film Policier de Beaune en 2009. «Le cinéma a été créé pour faire ressentir des émotions. C’est ce que je souhaite donner en tant que réalisateur parce que c’est ce que je souhaite trouver comme spectateur».

Une époque dorée

De Funès, Belmondo, Ventura, Deneuve, Serrault, Bardot…. «J’ai vécu un époque dorée où les plus grands comédiens se mettaient entre mes mains. Je n’ai pas vraiment de favori parmi eux. Je garde le souvenir de m'être délecté de leurs performances». Il était aussi le complice de cinéastes bons vivants comme lui. «Bouffer avec Claude Chabrol est un expérience incroyable que je souhaite à tout le monde de connaître une fois dans sa vie !»

Du grand au petit écran

Signant son dernier film en 1996, Beaumarchais, l’insolent (1996) avec Fabrice Luchini, Molinaro avait largement investit la télé, avec des séries comme «Navarro» «La télé, ça ne remplace pas l’espace qu’offre le cinéma, mais on peut faire des choses quand même», disait-il. Généreux dans sa passion, il ne montrait aucune amertume à l’idée de s’être éloigné du 7ème Art. «Je ne vois pas comment je pourrais me plaindre. Je me suis beaucoup amusé avec des gens épatants. Maintenant, je me régale à découvrir les films des jeunes».

La cage aux folles- debut du diner par luluce18