CINEMA«La reine des neiges», une merveille de conte glacé...

«La reine des neiges», une merveille de conte glacé...

CINEMAAvec La reine des neiges, les studios Disney poursuivent brillamment leur tradition en mêlant chansons et animation...
Caroline Vié

Caroline Vié

Chris Buck et Jennifer Lee ont créé ensemble La reine des Neiges. La rencontre entre le réalisateur de Tarzan et la scénariste des Mondes de Ralph est à l’image de leurs film : un choc entre tradition et modernité. «Jennifer est férue de jeux vidéo et je suis un fan d’animation, commente Buck. Nous avons chacun apporté des éléments de notre culture pour mettre le conte d'Andersen au goût du jour».

Deux sœurs dans la tempête

L’histoire de ces deux sœurs, princesses séparées par une terrible malédiction, fait passer les spectateurs par toute une gamme d’émotion quand l’aînée transforme involontairement son royaume en désert gelé. «Les chansons nous ont permis d’apporter un souffle épique supplémentaire à l’ensemble, dit Chris Buck et nous avons ajouté des personnages amusants pour détendre le public». Olaf, le bonhomme de neige et Swen le renne, se disputeront les faveurs des petits…

Un régal pour les yeux

Les grands seront quand à eux émerveillés par la qualité de l’animation et par la beauté des séquences enneigées. «Nous sommes allés étudier la consistance de la neige dans plein de lieux différents afin de rendre les flocons le plus réalistes possible. Tous sont différents selon qu’ils sont censés être naturels ou créés par l’héroïne», insiste Chris Buck. Si cela n’est pas vraiment perceptible à l’œil nu, ce soin du détail se communique à l’ensemble de ce fim magique.

Le charme des voix françaises

C’est Dany Boon qui double le charmant bonhomme de neige Olaf. «Quel type adorable!, s’exclame Chris Buck. Quand il est venu enregistrer sa voix, j’ai tout de suite compris pourquoi il était populaire chez vous. Il dégage un enthousiasme communicatif qui m’a donné envie de voir ses films».La charmante comédienne Anaïs Delva, vue notamment sur scène dans «Spamalott», pousse, quant à elle, la chansonnette dans le rôle-titre de la reine qui peine à maîtriser ses pouvoirs destructeurs.