Dans Thor: le Monde des ténèbres, en salles depuis ce week-end aux Etats-Unis une semaine après le reste du monde, «Thor se bat pour restaurer l'ordre, mais une ancienne race revient pour répandre les ténèbres». A la veille de la sortie américaine très attendue, Jimmy Kimmel constatait vendredi: «Les films de super-héros sont vus par un public en majorité masculin. Dans l’objectif d’attirer plus de femmes au cinéma ce week-end, Marvel a tenté une stratégie marketing...intéressante».

Dans une vidéo vue plus d'1,7 million de fois sur YouTube, Thor devient ainsi Thor Actually, une comédie romantique (car dans une logique marketing, femmes = comédie romantique...) centrée sur l’histoire d’amour entre le Dieu Thor et Jane Foster, l’infirmière qu’il employait sous son identité secrète du Dr Donald Blake et qu’il va retrouver au cours de ce second opus. «Jane Foster cherchait l’amour… au mauvais endroit», clame la voix-off en montrant Natalie Portman au milieu des scènes de catastrophe du film, avant de conclure d'un ton grandiloquent: «Parfois, la plus grande force de l’univers, c’est l’amour».

Dès son premier week-end d’exploitation aux Etats-Unis, les nouvelles aventures de Thor ont volé la vedette à Harrison Ford dans La Stratégie Ender, prenant la tête du box-office américain avec 86 millions de dollars de recettes pour Disney.