John Travolta a été accueilli triomphalement ce vendredi à Deauville pour son hommage. Ses 59 printemps semblent ne pas avoir eu d’impact sur lui. «Je ne me sens pas vieux quand je repense à ma carrière car je l’ai commencée très jeune,» a t-il expliqué à 20 Minutes. Pour lui, La fièvre du samedi soir (John Badham,1977) et Pulp Fiction (Quentin Tarantino, 1994) sont les oeuvres les plus marquantes de sa filmographie. «Je ne peux pas désigner de favoris dans mes films, mais il est certain que ceux-là ont changé ma vie.»

Un film à message

«J’ai envoyé une liste de films que je voulais voir projetés au festival mais ils ont voulu me faire le cadeau de montrer l’un de mes longs-métrages les plus récents, Killing Season.» Dans ce jeu mortel de chat et souris signé Mark Steven Johnson, l’acteur joue un vétéran de Bosnie qui pourchasse un ancien ennemi incarné par Robert De Niro. «Robert et moi n’avons plus 20 ans et nous étions ravis de faire un film d’action ensemble. J’étais fan de son travail quand j’étais gamin et je l’ai imité en travaillant tous mes rôles à fond, ce qui m’a valu une citation à l’Oscar pour La Fièvre du samedi soir.»

Il est peu probable que Killing Season reste dans les mémoires. Celle de John Travolta est pleine de souvenirs fameux. «L’un des plus chers est la projection de Pulp Fiction à Cannes. Je n’avais pas vu le film et j’ai été scotché. Je me souviens de ma femme me pressant la main pendant la scène de danse avec Uma Thurman. Nous savions qu’il se passait quelque chose d’exceptionnel sur l’écran.» Le comédien n’est pourtant pas blasé. «Je cherche des rôles forts dans des films qui ont quelque chose à dire comme Killing Season qui offre un message positif.» Nul doute que son sourire charmeur va continuer à attirer de nombreux réalisateurs.