La Maison Blanche, superstar à Deauville
CINEMA•La Maison Blanche était la star de deux films fort différents ce week-end au Festival du cinéma américain de Deauville...Caroline Vié
La Maison Blanche, lieu emblématique des Etats-Unis, était une star à part entière ce week-end à Deauville. Le Majordome et White House Down, deux films on ne peut plus différents ont traité chacun à sa façon cette dame vénérable…
Dans les coulisses
Dans Le Majordome, Lee Daniels suit la carrière d’un maître d’hôtel qui évolua dans la bâtisse pendant plusieurs décénnies et y servit sept présidents. «Je n’ai jamais eu la chance de me rendre sur place, dit le réalisateur, mais j’espère être un jour invité par Barack Obama. On m’a dit qu’il avait pleuré en voyant mon film, ce qui est une sacrée consécration. J’avais moi-même pleuré quand il a été élu.»
Forest Whitaker, qui incarne le majordome a, quant à lui, beaucoup fréquenté la Maison Blanche. Il est l’un des soutiens de Barack Obama, qui l’y a souvent convié. «Je suis toujours venu dans un cadre officiel et je n’avais donc aucune idée de ce qui se déroule en coulisses», a-t-il expliqué à 20 Minutes. Le comédien a avoué prêter davantage attention aux maîtres d’hôtel de l’endroit depuis qu’il en a incarné un à l’écran. «Bien que je me débrouille après avoir pris des cours de service pour le film, je serais incapable de prendre leur place.»
Tout casser !
Roland Emmerich traite la Maison Blanche de façon nettement plus cavalière dans White House Down, où un président incarné par Jamie Foxx et un agent des services spéciaux campé par Channing Tatum cassent tout pour échapper à des terroristes. «On n’a bien évidemment pas pu tourner sur place, dit-il mais notre chef-décorateur s’est livré à un travail titanesque pour créer l’illusion», explique le réalisateur de 2012, visiblement enchanté. «J’étais comme un gamin qu’on aurait laissé seul avec un marteau dans un magasin de porcelaine !»
Fusillades et bombardements sont au programme de ce film d’action extra-large. «Jouer le président des Etats-Unis était très amusant, précise Jamie Foxx. Surtout pour un suppporter de Barack Obama comme moi. J’ai essayé de rendre mon personnage le plus cool possible mais je suis loin d’égaler la classe du vrai Président.» Et puis le vrai ne casse pas tout sur son passage...