«Monstres Academy», l'école qui fait rire

«Monstres Academy», l'école qui fait rire

CINEMA- Bob et Sulli, héros de «Monstres & cie», sont de retour dans un film d'animation tordant sur leur première année d'université...
Caroline Vié

Caroline Vié

Dan Scanlon en a bavé mais il a relevé le défi… Monstres Academy, le nouveau né des studios Pixar est une réussite ! «Je savais que Bob et Sulli font partie des personnages favoris des enfants et de leurs parents, dit-il. Se planter n’était pas une option», dit-il. Scanlon nous fait découvrir comment la petite créature verte à l’œil tout rond et son copain géant à la fourrure bleu azur et rose bonbon se sont détestés cordialement avant de devenir les meilleurs copains du monde. «La première années d’université est une période formatrice, explique-t-il. Pas besoin d’être un monstre pour savoir ce qu’on ressent quand on fait la rentrée dans une nouvelle école.»

Bob, le petit, veut travailler dur pour devenir une terreur qui fait crier les enfants pour fournir son monde en électricité. Sulli, le géant venu d’une famille de terreurs d’élite, n'a pas l’intention de se fouler. «Ils feront le tour de leurs capacités et de leurs faiblesses », précise Scanlon qui les a entourés d’une multitude de condisciples aux looks tous plus fous les uns que les autres. «Les techniques ont évolué depuis Monstres & Cie en 2001, donc on a pu se lâcher.»

Un concours fort inventif confronte nos héros et leurs potes pas vraiment reluisants aux meilleures équipes de la fac sous les yeux d’une imposante directrice doublée en français par Catherine Deneuve. «Ce personnage a été très difficile à créer. Il fallait qu’elle fasse frissonner sans terroriser les plus jeunes spectateurs. Nous nous sommes inspiré d’une scolopendre et de certains de nous souvenirs de classe», s’amuse Scalon. S’il signe ici son premier long-métrage, le réalisateur a fait ses armes auprès de John Lasseter avec lequel il a cosigné le court, Martin et la lumière fantôme, d’après l’univers de Cars. «John m’a appris qu’on pouvait être à la fois créatif et discipliné, dit-il. Il m’a soutenu à fond pour Monstres Academy.» Ce mentor exceptionnel a communiqué son enthousiasme à un film à l’humour bon enfant et l’animation exceptionnelle nouveau succès made in Pixar.

Du court au long...

Saschka Unseld est déjà heureux d’avoir signé Le parapluie bleuprésenté en avant-programme de Monstres Academy. «C’est en voyant un parapluie brisé sur un trottoir que l’idée m’est venue», explique le jeune Allemand. Une fine observation du mobilier urbain qui l’entoure lui a permis de peaufiner cette délicate histoire d’amour sur deux pébroques un jour de pluie. «Chez Pixar, beaucoup de réalisateurs ont commencé par un court avant de se voir confier un long. Il est impossible de ne pas en rêver», admet-il.