20 minutes s'est régalé avec Borgman d'Alex van Warmerdam, un film sombrement drôle.

Si le film m’était conté...

Un étrange clochard débarque dans une famille rangée. Il prend ses aises petit à petit et fait venir ses amis tout aussi bizarres. Morts et disparitions commencent autour de leur superbe maison de banlieue.

Si sa sélection m’était expliquée

Alex van Warmerdam, homme de théâtre néerlandais, a réalisé 8 films, mais n’est venu au Festival qu’une fois pour Le p'titTony (1998) projeté à Un certain regard. Son style très particulier remarqué dans Abel (1986) et Les habitants (1992) peut emballer ou exaspérer. Les discussions entre « pro » et « anti » sont du bois dont se nourrit le festival: ça va batailler ferme dans les cafés de la Croisette.

Si on m’avait dit…

Le réalisateur a souhaité que l’action du film se déroule dans un décor lumineux, en plein été. Il voulait montrer que des choses terribles peuvent aussi se dérouler dans un décor agréable. Il considère que Borgman est son film le plus noir à ce jour. Pour incarner son héros, il a fait appel à Jan Bijvoet, un comédien de théâtre très réputé qui est aussi connu comme musicien pour le duo Fiesta.

Si 20 minutes était juré…

On espère que ce cinéaste au talent original ne repartira pas bredouille de la Croisette. L’humoir noir du réalisateur et sa mise en scène au cordeau offrent des moments fort réjouissants pour peu qu’on entre dans son univers. Même si le jury y est réfrectaire à son style, il peut reconnaître qu’Alex van Warmerdam est un auteur. De ceux qui font passer des frissons de plaisirs dans le dos des cinéphiles.

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