Patrick Wilson, le beau gosse de Deauville 2007

Patrick Wilson, le beau gosse de Deauville 2007

Wilson joue un pédophile pris au piège d’une adolescente dans Hard Candy de David Slade et un papa poule adultère dans Les enfants de chœur de Todd Fields

Wilson joue un pédophile pris au piège d’une adolescente dans Hard Candy de David Slade (sortie le 27 septembre) et un papa poule adultère dans Les enfants de chœur de Todd Fields (sortie début 2007).

« C’est dingue que je finisse par être remarqué dans des films indépendants ! », s’amuse Patrick Wilson à la terrasse d’une villa Deauvillaise. « Quand j’ai tourné dans deux productions pharaoniques, Le Fantôme de l’Opéra et Alamo, je croyais ma carrière lancée et les deux ont été des échecs cuisants au box-office. » Le physique avantageux de Wilson a fait craquer bien des spectatrices tandis que les spectateurs grinçaient des dents lors d’une scène particulièrement sadique de Hard Candy où l’intimité de Wilson est mise à rude épreuve. « Il est certain que cette scène de torture fait mal aux garçons, mais elle n’a pas été difficile à tourner parce que ce que mon personnage ressent est assez basique : une terreur épouvantable ! Pour un acteur, il est plus compliqué de rendre des sentiments plus complexes comme lors de la rencontre avec l’héroïne où je devais jouer sur l’ambiguïté de mon attitude, entre séduction et perversion. » Le comédien n’hésite pas à prendre des risques comme d’apparaître en prédateur de mineures pour Hard Candy ou dans des scènes d’amour dénudées pour Les enfants de cœur. « Je ne vois pas les choses comme cela, je me laisse porter par le scénario sans me soucier de mon image. Je ne peux pas me bloquer en imaginant que le public va m’identifier à mes rôles. » En revanche, Wilson est maintenant prêt à accepter son statut de sex-symbol. « Je suis marié et père d’un petit garçon, ça équilibre ! Si ma famille constitue ma priorité, j’ai une grande faim d’expériences nouvelles dans mon métier. J’estime être assez mûr pour accepter des défis encore plus corsés que celui auquel me confrontait Hard Candy. »

Caroline Vié