Quand Oren Peli signa le premier Paranormal Activity en 2009 pour une poignée de billets, il ne pouvait pas se douter qu'il venait de donner naissance à une saga prête à totaliser plus de 600 millions de dollars de bénéfices. «Ces films ont du succès parce qu'ils sont ancrés dans la vie quotidienne et qu'il est donc facile de s'identifier aux personnages», explique Bruno Terrier, responsable de Movies 2000 (Paris, 9e), boutique spécialisée dans le fantastique sous toutes ses formes.

Les joies du «found footage»

C'est Le projet Blair Witch qui a lancé la mode du «found footage» en 1999 avant que Paranormal Activity donne ses lettres de noblesse à ces faux documentaires prétendument filmés par les victimes d'apparitions démoniaques ou monstrueuses. «J'aime bien l'idée qu'on laisse une large place à l'imagination du spectateur et qu'on se sente menacé dans des endroits ordinaires», avoue Catherine, 16 ans.

Dans ce quatrième opus, dont l'action se situe juste après le deuxième, un petit garçon sème la terreur dans une famille vite dépassée par des événements étranges. Henry Joost et Ariel Schulman, réalisateurs de Paranormal Activity 2, connaissent leur affaire. Ils s'amusent comme des petits fous avec des personnages que les fans reconnaîtront. «La série Paranormal Activity offre une alternative grand public à des films d'horreur très gore comme Saw ou Hostel», précise Bruno Terrier. Dans les pavillons de banlieue où évoluent les héros, personne ne les entend crier. «On sait ce qu'on va voir, dit Marc, 25 ans, et on peut y emmener sa copine sans craindre de la dégoûter. On sursaute, mais on n'a pas envie de vomir.» Frissons sur l'écran et câlins dans la salle, voilà peut-être le secret d'une saga à succès. Tremblez, vous êtes filmés!

>> Les grosses frayeurs des fans lors de l’avant-première, c’est juste en dessous en vidéo

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