Un an après, la rage refait surface au tribunal
Le procès du propriétaire de Tiki, un chiot enragé importé illégalement du Maroc en août 2004, débute aujourd’hui. Ce Bordelais de 33 ans avait rapporté l’animal, non vacciné et sans tatouage. Un acte qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques et qu© 20 minutes
Le procès du propriétaire de Tiki, un chiot enragé importé illégalement du Maroc en août 2004, débute aujourd’hui. Ce Bordelais de 33 ans avait rapporté l’animal, non vacciné et sans tatouage. Un acte qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques et qui avait entraîné une alerte sans précédent dans tout le Sud-Ouest. 187 personnes, susceptibles d’avoir été en contact avec l’animal malade, avaient dû être vaccinées et 250 chiens et chats avaient été euthanasiés pour éviter un risque d’épizootie. Mis en examen en septembre 2004, l’accusé risque deux ans de prison ferme et 15 000 euros d’amende. Sans compter les dommages-intérêts demandés par Fabrice Pastor-Brunet, avocat de propriétaires d’animaux et d’éleveurs qui se sont constitués partie civile. Alexandre Novion, l’avocat de l’accusé, plaide la bonne foi. « Mon client a coopéré aussitôt après avoir constaté le comportement étrange de son chien. Il a donné son identité et n’a pas essayé de se cacher. » Orianne Dupont